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  • : Le blog de l'Etoile Rayonnante
  • : Le blog permet de suivre l'actualité culturelle de L'Etoile Rayonnante et de ses amis : photographie, chanson, magie, littérature, théâtre, environnement,...
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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 13:37

Le dernier article que j'ai écrit sur ce blog disait que j'allais continuer à écrire des articles culturels sur ce blog et que les articles en lien avec la photographie seraient en ligne sur mon site photo.

Après réflexion, j'ai décidé d'écrire tous mes articles sur mon site photo car en effet, lorsque j'écris un article culturel, je l'illustre avec mes photographies. Je souhaite donc une unité dans mon travail.

Ce blog va rester pour mémoire, comme une trace des différentes personnes que j'ai rencontrées et interrogées. Au fur et à mesure, je copierai les articles de ce blog sur mon site photo...du travail en perspective.

Je vous invite à lire l'article que j'ai écrit sur le souhait d'unifier mon travail.

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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 17:44

Je connais Guy Feugier depuis plusieurs années maintenant. Je l’ai croisé lors de manifestations littéraires comme le Carré des Écrivains, lors de conférences sur la poésie, dans des théâtres où nous allions voir sur scène les mêmes artistes, ou encore récemment lors du vernissage d’une exposition. C’est donc tout naturellement que j’ai souhaité l’interviewé afin d’en savoir un peu plus sur cet amoureux de la poésie vivante.

Guy Feugier a créé les prix de poésie de la Ville de Marseille et de l’Huveaune et a reçu la Médaille d’or de la poésie française en 2010.

 

- Anne-Claude THEVAND : Guy, tu es entre autre connu pour être le président de l’association Passeport Pour la Poésie que tu as créée en 1987. Peux-tu en dire plus sur les buts de cette association et quelles s ont les différentes activités que tu y proposes ?

- Guy Feugier : Passeport Pour la Poésie ou PPP a pour objectif de diffuser la poésie sous toutes ses formes, de la rendre accessible au plus grand nombre de façon vivante.

La poésie est vivante, non figée. En effet, je trouve triste la façon de certains de lire tristement un poème.

J’ai toujours animé des soirées poétiques.

Parmi les activités poétiques, je citerai : « 13 en Scène » au théâtre de Tatie le troisième jeudi de chaque mois (sauf en juillet et août), « Sept à Vous » au Hang’Art, en général le premier lundi de chaque mois, « Le Bœuf Poétique » au Petit Catalan, place du 4 septembre le premier vendredi du mois, « L’ALEP ou Atelier de Lecture de d’Ecriture Poétique » sous l’égide de l’Académie de Poésie Française dont je suis le délégué pour la région PACA, « Les Géants de Papiers » à l’UTPM, 1 rue d’Arcol, le deuxième mardi de chaque mois, « Dix Manches en Poésie » à l’Arteka, 15 rue Jean Roque, 13001 Marseille.

« 13 en Scène » : 13 artistes se produisent sur scène. Les 11 premiers disent chacun un poème ou une chanson, le 12ème interprète trois ou quatre textes (poèmes ou chansons) et le 13ème est comme on le dit la tête d’affiche de la soirée.

« Sept à Vous » : je pose toujours les mêmes sept questions à chaque poète. Les « Diseurs de Bonheur » accompagnent l’entretien en disant des poèmes en lien avec le thème abordé.

« Bœuf Poétique » : l’objectif est de faire découvrir de nouveaux textes. Chaque personne peut dire plusieurs poèmes à la suite, d’autres peuvent rebondir en fonction de l’inspiration.

« Dix Manches en Poésie » : les participants (poètes, chanteurs, danseurs…) s’affrontent sur un thème au choix. Un jury récompense les meilleurs. La poésie est partout, c’est pour cela que les participants peuvent chanter, danser, jouer, raconter.

« L’ALEP » : lors de ces ateliers, je propose une partie libre et une partie imposée. Je décortique la façon d’écrire. Les participants apprennent les formes classiques de poésie mais également la façon de dire en public des poèmes en faisant appel non seulement à la mémoire mais aussi et à l’émotion.

- ACT : Tu animes sur Radio Dialogue une émission intitulée « Les Rendez-vous de l’Albatros ». De quoi parles-tu dans cette émission ?

- GF : Soit je reçois un poète vivant, soit je parle d’un poète disparu, soit j’aborde différents thèmes en lien avec la poésie, la musique.

L’émission que j’anime est diffusée le mardi à 16h30 et rediffusée le dimanche à 15h sur Radio Dialogue (89.6 FM à Marseille).

J’ai entre autre parlé de Verlaine qui s’adresse à Dieu dans se crise mystique, de Michel-Ange et de ses sonnets. J’ai également interprété des chansons de Charles Aznavour.

- ACT : Quels poètes t’ont le plus influencé ?

- GF : Verlaine pour sa musique, Hugo pour son génie et Charles Cros pour son talent.

- ACT : Tu aimes la poésie depuis toujours. Que t’apporte la poésie, que ressens-tu quand tu lis un poème ? quand tu es sur scène ?

- GF : La poésie m’apporte de l’émotion, des frissons et quand je suis sur scène, je veux transmettre cette émotion que j’ai eue à la lecture de certains poèmes. Je suis soucieux et inquiet de rendre au public l’émotion.

- ACT : Quelle est ton actualité poétique et culturelle du moment ?

- GF : Mon actualité est riche en ce mois de mai, comme tous les mois d’ailleurs.

Dimanche 10 mai de 14h30 à 17h30, Passeport pour la Poésie présente le FESTIVAL MAI DIT Terre Année 15 chez ARTEKA, rue Jean ROQUE à Marseille, sur le thème des libertés.

Lundi 11 mai à 15h au Hang’Art, 106 bis rue Françoise Duparc à Marseille, je serai interrogé par Jackie Brulat dans le cadre des entretiens « Sept à Vous ».

Mardi 12 mai à l’UTPM dans le cadre des « Géants de Papiers », Dis vin.

Dimanche 17 mai, je participe avec d’autres poètes au Festival Longchamp organisé par Jacqueline Laurenzati, adjointe à la culture auprès de Bruno Gilles, Sénateur-Maire des 4ème et 5ème arrondissements de Marseille.

Mercredi 20 mai, j’anime un café poésie avec les membres de PPP.

- ACT : Certains trouvent la poésie démodée. Qu’as-tu à leur répondre ?

- GF : J’invite tout le monde à venir découvrir ce que nous faisons pour rendre vivante la poésie. En rendant vivant la poésie, elle n’est pas démodée, au contraire.

- ACT : Tu écris des poèmes et des nouvelles. Où peut-on se les procurer ?

- GF : Passeport Pour la Poésie est également éditeur d’ouvrages. Si quelqu’un veut se procurer un livre, il suffit de me contacter par l’intermédiaire du blog de PPP.

Le public peut se venir à ma rencontre lors de mes prochaines signatures les 29 et 30 mai prochains de 9h à 18h au magasin Leclerc de Sormiou, chemin du Roy d’Espagne, 13009 Marseille. J’y serai avec d’autres amis poètes comme Lucien Séraphin Ferlita ou Elisabeth Meissirel.

- ACT : Comment as-tu enseigné la poésie à tes élèves quand tu étais instituteur ?

- GF : J’ai intéressé mes élèves à la poésie en rebondissant sur certains mots qui me faisaient penser à certains poèmes. J’ai passé d’excellents moments auprès de mes élèves. J’ai fait en sorte que la poésie soit vivante.

 

Programmation à venir :

  • Au Théâtre de Tatie dans le cadre de « 13 en Scène » : jeudi 22 mai, hommage à Aristide Bruant. Jeudi 18 juin, Flamenco des Anges. Jeudi 17 juin, hommage à Georges Moustaki.

 

Une seule interview de Guy Feugier ne suffit pas pour en faire le tour tellement la poésie est partout, tellement la poésie est vivante.

 

Pour en savoir plus sur Guy Feugier :

 

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 18:34

J’habite le 7ème Secteur de Marseille, je travaille dans la communication et la culture,  je gère une Agence de Communication et de Développement Culturel, L’Etoile Rayonnante et j’ai pour habitude d‘interviewer des acteurs du monde culturel comme des écrivains, des peintres, des photographes, des comédiens ou des enseignants. Il est tant pour moi d’interviewer aussi des élus et des décideurs car la culture a besoin de moyens, qu’ils soient humains, logistiques ou financiers.

Je connais Stéphane Ravier depuis 2008, lui était alors le seul élu Front National de la Mairie du 7ème Secteur, et moi, j’étais élue avec la majorité socialiste. Je ne suis pas restée longtemps élue, j’ai démissionné au bout de neuf mois pour incompatibilité d’humeur avec certains politiciens qui, confondent intérêt général et intérêts particuliers.

Mes interviews à venir d’hommes et de femmes politiques et de décideurs  se feront en gardant à l’esprit mes valeurs et mon éthique. Je ne m’interdis aucune question.

Stéphane Ravier a été élu Maire du 7ème Secteur en avril 2014 et Sénateur des Bouches-du-Rhône en septembre 2014.

A travers cette interview, j’ai souhaité en savoir plus sur la vision d’un Maire FN sur la culture.

 

- Anne-Claude THEVAND : Bonjour Monsieur Ravier et merci de m’accorder du temps pour répondre à mes questions qui tourneront autour de la culture.

- Stéphane Ravier : C’est avec plaisir que je réponds à vos questions.

- ACT : Pouvez-vous me donner votre définition du mot culture ?

- SR : Il m’est difficile de définir la culture. Il y a des cultures, il y a une diversité culturelle. Chacun doit pouvoir exprimer ses goûts, sa liberté, sa créativité dans les différents domaines. Pour moi, il n’y a pas de culture officielle. Pour moi, découvrir une culture sous-entend qu’on défende sa propre culture. Je précise que défendre sa propre culture ne signifie pas détester les autres.

- ACT : Quelles sont vos références culturelles, excepté le groupe de rock ACDC ?

- SR : Je m’intéresse beaucoup à l’histoire. J’aime lire des biographies sur des personnages historiques. Côté musique, hormis le groupe de rock ACDC, j’écoute de la variété française ou des chanteuses comme Adèle.

ACT : Avez-vous supprimé des manifestations existantes et avez-vous diminué l’aide de la Mairie à certaines structures culturelles ?

- SR : Non, je  n’ai supprimé aucune manifestation existante. Non, je n’ai pas diminué l’aide de la Mairie aux structures culturelles. Mes adversaires pensent et disent que le FN est synonyme de suppression de la culture. Chacun a le droit d’exprimer ses idées en matière culturelle. Tant que la Mairie en a les moyens, nous continuerons d’aider les différentes structures à condition que les associations ne soient pas des coquilles vides et à condition que les projets de s’inscrivent pas dans la haine.

- ACT : Depuis que vous avez été élu Maire du 7ème secteur de Marseille en avril dernier, qu’avez-vous apporté de nouveau en matière culturelle dans ce secteur et quels sont les grands projets culturels de votre mandature ?

- SR : En plus de l’offre existante, nous avons rajouté des manifestations afin de compléter l’offre et qu’il y en ait pour tous les goûts. Je peux citer par exemple les fêtes médiévales qui se dérouleront en avril prochain ou des concerts de country, de rock ou de jazz. La Mairie a un projet de musée de la gastronomie. Ce serait un lieu d’échange sur la culture gastronomique. Echange entre la cuisine française, la cuisine provençale et les cuisines du monde afin de découvrir toutes les cuisines.

- ACT : En 2013, Marseille Provence Métropole était Capitale Européenne de la Culture. D’après vous, qu’a apporté ce label à Marseille et aux marseillais ?

- SR : Le MUCEM est une réussite architecturale. Les marseillais ont pu découvrir certains musées comme le musée d’histoire ou le Mémorial de la Marseillaise. La Capitale Européenne de la Culture a beaucoup profité au centre ville et insuffisamment aux quartiers périphériques. Quid de la richesse des quartiers ? On aurait pu découvrir tout ce qui se fait dans les quartiers en matière culturelle. Je trouve que cet événement a été trop « bling bling » avec trop de parisianisme et que tout le monde n’en a pas profité. Cela a beaucoup été axé sur le tourisme et la communication, pas assez sur la culture que peuvent proposer les marseillais. Pagnol a été oublié, c’est dommage. Que reste-t-il aujourd’hui ? Hormis certains musées, je trouve que le soufflé est retombé.

- ACT : Dans le cadre de mes activités professionnelles, je rencontre des acteurs du monde de la culture et je contribue à leur communication. Certains se plaignent d’un manque d’accès aux médias et d’une insuffisance d’aide des pouvoirs publics. Avez-vous des idées pour aider les artistes et écrivains qui font la culture marseillaise au quotidien ?

- SR : La culture est malheureusement devenue une marchandise comme les autres, il faut que cela rapporte financièrement aux vendeurs de culture. Si on n’est pas dans le politiquement correct, il est difficile de se faire une place. La Mairie du 7ème Secteur met à l’honneur les artistes en leur ouvrant les portes, que ce soit au travers d’expositions, de concerts ou autre. De plus, le magazine de la Mairie devrait prochainement réapparaitre  et la culture sera bien évidemment mise à l’honneur.

- ACT : Vous avez été élu Sénateur en septembre dernier et vous faites partie de la Commission Culture, en quoi cela consiste-t-il ?

- SR : Il s’agit de la Commission culture, de l’éducation et de la communication. Une cinquantaine de  sénateurs font partie de cette commission et nous débattons de différents sujets. L’actualité de cette semaine porte sur les données numériques  comme enjeu d’éducation et de citoyenneté.

- ACT : De tout temps, notre pays a reçu l’influence d’autres cultures, tout comme la France a influencé les cultures d’autres pays. Pensez-vous que la culture française puisse continuer à s’enrichir au contact d’autres cultures ?

- SR : Oui, bien sur. Sans oublier nos racines, notre identité, nous pouvons prendre le meilleur dans chaque culture. La culture française s’exporte à l’étranger, mais est en difficulté. La francophonie n’a pas le même rayonnement qu’à une époque. Nous devons être fiers de notre culture pour pouvoir échanger. Je suis pour découvrir la culture des autres, sans avoir à oublier la mienne. En France, on a tendance à dénigrer notre culture. S’enrichir, oui mais en gardant mon identité. J’accepte les différentes influences mais je ne veux pas subir la culture des autres. Aucune culture n’est supérieure à une autre, je respecte toutes les cultures, toutes les influences, c’est ce qui fait la richesse, la diversité, mais je tiens à garder mon identité propre.

ACT : Depuis les expériences des municipalités FN au milieu des années 90, le FN et la culture ne font pas bon ménage. Qu’en est-il aujourd’hui ?

- SR : Je considère que les maires FN de l’époque n’avaient rien à voir avec la culture et je n’agis pas de la même manière. La Mairie du 7ème Secteur est attachée à la culture dans toute sa diversité. Je ne vais pas imposer mes goûts personnels, je ne donne aucun ordre aux associations culturelles qui agissent en toute liberté. Le politique ne devrait pas se mêler de culture et la culture devrait rester à sa place en ne faisant pas de politique.

- ACT : Depuis que vous êtes élu, sentez-vous une hostilité ou une adhésion de la population des 13ème et 14ème arrondissements du fait de votre étiquette FN?

- SR : Les militants et sympathisants du FN sont forcément contents. Les autres sont en général agréablement surpris. Même si j’appartiens au FN, je suis le Maire de tous les habitants du secteur et je place mon action dans l’intérêt général. Des jeunes des cités viennent me voir pour certaines demandes. Je ne cherche pas à savoir s’ils ont voté pour moi ou pas, je ne regarde pas l’étiquette des gens, je ne demande pas un vote en échange, je suis à leur écoute, c’est mon rôle de Maire de secteur. Les gens sont moins hostiles qu’avant même si je fais toujours des mécontents.

- ACT : La liberté de la presse et la liberté d’expression font partie de la culture française. Comment avez-vous réagi suite aux attentats qui ont touché cruellement notre pays le mois dernier ?

- SR : J’ai réagi comme tous les français. On s’est attaqué à nos libertés fondamentales. Je ne suis pas un fan de Charlie Hebdo mais je défends toutes les libertés. On ne négocie pas avec la liberté. On ne doit pas s’attaquer à la liberté d’expression, on de doit pas s’attaquer aux policiers, on ne doit pas s’attaquer à des personnes sous prétexte qu’elles sont juives.

- ACT : Vous avez souvent critiqué le système politique existant en France. Maintenant que vous avez des responsabilités électives plus importantes qu’avant, votre regard a-t-il changé et avez-vous des garde-fous si le pouvoir vous monte à la tête ?

- SR : Les militants sont mes garde-fous. Je garde les pieds sur terre. Je suis beaucoup sur le terrain, cela permet de garder le sens des réalités. Je reste naturel, simple, je ne me laisse pas griser par les ors du Sénat, je suis un élu responsable. Les habitants ont des attentes.

- ACT : Merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

- SR : Merci à vous de m’avoir écouté.

 

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 22:37

Je me suis rendue par deux fois le week-end dernier (7 et 8 février 2015) au Palais de la Bourse pour découvrir les oeuvres qu’exposaient une soixantaine étudiants dans le cadre de la Nuit des Talents et assister à la conférence « les nouveaux enjeux de la culture et les aides à la création artistique en Région PACA ».

La Nuit des Talents est organisée par l’Association d’Idées Marseillaises (AIM) qui regroupe des étudiants d’Aix-Marseille dont l'objectif est de dynamiser la vie étudiante à travers des projets culturels et festifs.

J’ai pu apprécier des photographies, des peintures, des dessins et des sculptures.

Parmi mes coups de cœur, je citerai Yves-Olivier Kerdraon pour ses dessins au fusain et ses sculptures, Noël Bauza pour ses photographies et son engagement responsable en matière de compensation carbone.

J’ai également assisté à la conférence « les nouveaux enjeux de la culture et les aides à la création artistique en Région PACA » en présence de Hélène Audiffren, conseillère en Arts Plastiques à la DRAC PACA (Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur), Bertrand Le Bars, Chargé de mission pour les arts visuels, au Conseil régional PACA, Dominique Pranlong-Mars, Responsable du service Service théâtre, arts de la rue, arts du cirque à l’ARCADE PACA (Agence régionale des arts du spectacle), Stéphane Sarpaux, journaliste au Ravi.

Hélène Audiffren a présenté la DRAC, le FRAC, les différentes Ecoles d’Art de la Région et les différentes aides de l’Etat pour les artistes.

Bertrand Le Bars a présenté la politique culturelle de la Région PACA en précisant que la Région déléguait beaucoup aux associations culturelles en les subventionnant. La Région finance peu de manifestations. Elle subventionne des manifestations dites de références comme la Collection Lambert à Avignon ou les Rencontres d’Arles. Elle cofinance avec l’Etat le FRAC (Fonds régional d'art contemporain).

Les Fonds régionaux d'art contemporain (Frac), sont des collections publiques d’art contemporain créées en 1982 par Jack Lang dans le cadre de la politique de décentralisation mise en place par l’État avec les nouveaux conseils régionaux pour permettre à l’art d’aujourd’hui d’être présent dans chaque région de France. Ils sont dotés d'un budget fondé sur le principe d'un financement paritaire entre les régions et l'État à travers le ministère de la Culture et de la Communication.

Dominique Pranlong-Mars a présenté l’Arcade qui valorise la création artistique, conseille et forme de nombreux artistes qu’ils soient du spectacle vivant ou des arts visuels.

Après cette présentation des aides institutionnelles, Stéphane Sarpaux, assez critique sur les instances officielles, a précisé qu’il n’y avait plus d’argent pour la culture et qu’il fallait compter que sur soi-même et pourquoi pas sur le mécénat.

Dominique Pranlong-Mars a précisé qu’aujourd’hui il y a plus d’argent qu’il y a trente ans mais qu’il y a plus d’artistes qu’avant et qu’il faut donc veiller à une bonne ventilation des moyens.

Les étudiants présents à la conférence n’ont posé aucune question. Etaient-ils réellement intéressés par cette conférence qui à mon avis s’adresse plus à de véritables artistes.

Une seule question a été posée : par moi. J’ai demandé où les artistes pouvaient trouver toutes les informations concernant toutes les aides qu’ils peuvent solliciter.

En tant que photographe qui expose, je n'ai compté que sur moi-même. Pour se faire connaître, il faut beaucoup de temps, de travail, de communication.

Voici donc quelques sites où on peut trouver des informations :

Ministère de la Culture

Centre National des Arts Plastiques

Arcade

DRAC

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 19:22

Mardi 1er juillet, Nicolas Routhier, directeur, et Jean-Jacques Maredi, délégué culturel, ont accueilli les invités venus nombreux assister au vernissage de l'exposition "Corps et Âmes" au Château de Bois Luzy en présence d'artistes comme Marie-Jo Hostache.

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Les artistes ont expliqué leurs techniques à ceux et celles qui voulaient en savoir plus.

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La beauté et les formes généreuses des sculptures de Marie-Jo Hostache ont attiré le regard.
 
Exposition-Corps-et-Ames-a-Bois-Luzy-5.jpg
L'exposition est visible jusqu'au 11 juillet au Chateau de Bois Luzy, allée des Primevères, 13012 Marseille.
 
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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 13:42

Le dimanche 18 mai 2014 s'est déroulé le 17ème Festival du Palais Longchamp organisé par la Mairie des 4ème et 5ème arrondissements. Ce festival a été initié dès le début par Madame Jacqueline Laurenzati, adjointe à la culture auprès de Monsieur Bruno Gilles, Maire des 4ème et 5ème arrondissements.

Au programme, j'ai pu voir et entendre des danseurs et chanteurs sur scène, déambuler dans les allées du Parc Longchamp et m'arrêter aux stands d'écrivains, de poètes, de peintres, de photographes, de bijoutiers, de défenseurs de la nature. Les enfants ont pu joué avec des jeux en bois.

J'ai réalisé un album photographique que vous pouvez visualer. *

Festival-Longchamp-8.jpg

Parmi les personnes rencontrées à l'occasion de ce 17ème Festival du Palais Lonchamp, je citerai : 

- Raymond Chaumont de l'Arapède,

- Fred Iaco, chanteur,

- Sonia Kitaeff, poète et peintre,

- Michel Isard, écrivain,

- Cathy de Marseille,

- Elisabeth Meissirel, poète, peintre, créatrice de La Payotte,

- Guy Feugier, président de Passeport pour la Poésie.

 

* Rappel : extrait de mes mentions légales au sujet de mes photographies.

Droits patrimoniaux
Art.1- Le droit patrimonial encadre l'exploitation de l'œuvre (art. L.122-1 et suivant du CPI). Il appartient exclusivement à Anne-Claude THEVAND.
Art.2- Le droit de représentation exige l'autorisation écrite d’Anne-Claude THEVAND pour la communication de son œuvre au public, aucune utilisation publique ne pouvant être faite sans l’accord d’Anne-Claude THEVAND.
Art.3- Le droit de reproduction exige également l'autorisation écrite d’Anne-Claude THEVAND pour toute fixation de son œuvre sur un support permettant de communiquer au public.
Art.4- L'exploitation de l'œuvre, au mépris des prérogatives d’Anne-Claude THEVAND, constitue un acte de contrefaçon susceptible d'être civilement et pénalement sanctionné lourdement (art. L.122-4 et L.335-2 CPI).

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