Interview de Jean-François COUBAU par Anne-Claude THEVAND :
ACT : Jean-François, tu écris beaucoup sur l'Histoire, d'où te vient cette passion?
JFC : L'Histoire a toujours été ma passion, même depuis tout petit. J'ai d'abord eu une approche militaro-stratégique de l'Histoire. Je suis né au temps où la Guerre Froide battait son plein et me souviens des commémorations de de Gaulle ou Pompidou devant la tombe du Soldat Inconnu, même si j'étais très jeune à l'époque. Ceci a favorisé ma soif d'apprendre sur les batailles décisives ou l'écroulement des civilisations.
Mais depuis, j'ai évolué. J'ai privilégié d'autres approches que celle militaro-stratégique, comme par exemple l'évolution scientifique et technologique avec la Révolution Industrielle. Ces bouleversements ont été uniques et ont du être époustouflants pour ceux qui les ont vécus. Passer de la carriole au chemin de fer, ou du voilier au bateau à vapeur a dû en étonner plus d'un.
Il y a aussi l'aspect "vie de tous les jours", comment vivaient nos ancêtres, comment travaillaient-ils, comment se mariaient-ils, quels étaient dans le détail, les rapports humains et sociétaux, les hiérarchies, les réseaux, les contre-pouvoirs. Tout ceci est au moins aussi passionnant que les batailles.
Il y a également un autre aspect que je souhaite aborder, c'est l'aspect "mystérieux" de certains évènements. Je veux dire par là, que s'il n'y a pas chez nous d'Histoire "officielle", comme dans les dictatures, beaucoup de professionnels de l'Histoire sont réticents à admettre des informations ou des découvertes pouvant amener une refonte totale des manuels. Il y a là un blocage intellectuel que je peux comprendre.
N'importe quelle théorie farfelue ne peut être admise comme vraie, sauf si on en apporte la preuve. Par exemple, sans admettre que les pyramides d'Egypte ont été bâties par des extra-terrestres comme le suggèrent certains "plaisantins", les théories sur la construction des pyramides ne font pas l'unanimité. Il y a là un champ de possibilités énorme à étudier et à exploiter, toujours dans la finalité de mieux nous connaître bien sur.
ACT : Depuis combien de temps écris-tu?
JFC : J'écris depuis 1993, ensuite j'ai arrêté et j'ai repris vers 2000.
ACT : Quelles sont les lectures qui t'ont inspiré ou donné envie d'écrire?
JFC : Ah, la bonne question ! Il y a d'abord eu les classiques, comme Alexandre Dumas, ou Jules Verne qui ont enflammé mon imagination d'enfant. Puis, est venu Jimmy Guieu, immense auteur de SF, trop tôt disparu, avec ses "éclairages" sur l'Histoire et le télescopage d'évènements pas forcément liés. La science-fiction et l'Histoire, quel mélange !
J'ai été aussi influencé par deux auteurs étatsuniens actuels. D'abord, Tom Clancy, dont les thrillers de haute technologie et d'espionnage font autorité, puisque même l'armée américaine les lit avidement. Et aussi Clive Cussler, qui lui, écrit des romans sur la mer, l'écologie océanique et les dérives de certains, n'hésitant pas à polluer ou à détruire les ressources de la mer.
ACT : Quel a été le déclic pour être publié ?
JFC : J'ai des histoires à raconter et publier des romans me semble plus honnête que de faire une compilation de livres sur un sujet.
ACT : Comment te fais-tu connaître du public ?
JFC : C'est très difficile. N'ayant pas accès aux médias, je dois me contenter du web et des salons littéraires. Je ne prétends pas toucher tout le monde et pour l'instant, je ne ne le peux pas. Mais mon but est de vendre quelques romans que les gens liront pour oublier leurs soucis quotidiens. Je souhaite aussi faire réfléchir le public sur l'Histoire et l'éclairage que je donne de certains évènements. Il s'agit à la fois de distraire et d'intéresser.
ACT : Peux-tu nous dire deux mots sur ta maison d'édition : La Lampe de Chevet ?
JFC : La Lampe de Chevet se caractérise par une grande rigueur intellectuelle. On ne publie pas à la Lampe si le livre est mauvais sur la forme. Les incessantes mais nécessaires corrections doivent aboutir à un "produit fini" de qualité. La maitrise d'un minimum de français, de grammaire et de vocabulaire est un préalable non discutable, ce qui devrait être la norme de toutes les maisons d'éditions. Pour le fond, il n'y a pas vraiment de genre imposé, même si les romans sont privilégiés.
Interview réalisée le 15 février 2013.
Jean-François COUBAU est donc un grand passionné d'histoire comme en témoignent ses livres :
- Les Templiers ou le secret de Valcros,
- Voici de mes nouvelles,
- La carte impossible,
- Echec à Marseille.
Tous les résumés de ses livres sont en ligne.
A la fin du mois de février, sort le nouveau livre de Jean-François COUBAU : La porte de lumière aux éditions La Lampe de Chevet.
4ème de couverture :
"En décembre 679, Dagobert II, roi d’Austrasie est assassiné près de Stenay, puis son nom disparait mystérieusement de l’Histoire officielle. Plus tard à Jérusalem, Goedeffroy de Bouillon se fait porter en triomphe sur un bouclier comme un roi Franc, alors que ceux-ci n’existent plus. Et en 1244, pendant le siège de Montségur, quatre hommes quittent le château en emportant un terrible secret.
Quel est le lien entre tous ces évènements disparates ? La réponse est peut-être à chercher dans la rafle des Templiers de 1307.
Mais que se passe-t-il à l’aube du vingt-et-unième siècle dans la commanderie templière de Montfort-sur-Argens, paisible petit village du Var ? "
Pour vous faire une idée du livre, des extraits sont consultables sur le site de La Lampe de Chevet Editions.
Vous pouvez commander le livre, uniquement sur réservation sur le site de La Lampe de Chevet Editions.