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  • : Le blog permet de suivre l'actualité culturelle de L'Etoile Rayonnante et de ses amis : photographie, chanson, magie, littérature, théâtre, environnement,...
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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 09:01

Claude Camous est écrivain, historien, conférencier et auteur dramatique. 

Je connais Claude Camous depuis des années. Je le photographie chaque année à l'occasion du Carré des Écrivains organisé par le Comité du Vieux Marseille.

Nous nous sommes également croisés dans des théâtres, à apprécier les mêmes pièces, à écouter les mêmes chanteurs.

Claude Camous est un homme élégant, agréable et toujours souriant.

Mon emploi du temps de  m'avait pas encore permis d'assister aux conférences qu'il donne sur l'histoire et la littérature. C'est maintenant chose faite.

Le 25 février dernier, j'ai assisté à sa conférence sur le dernier amour d'Alexandre Dumas (père), Adah Menken.

Etant donné le sujet, je craignais que cela soit réservé à un public averti. Que nenni! La salle était pleine, le public a écouté avec attention et dans un silence quasi religieux la vie d'Adah Menken, femme passionnante.

Claude Camous sait raconter avec passion  la vie de nos écrivains qu'il rend beaucoup plus vivants.

Je reviendrai avec plaisir écouter Claude pour une de ses prochaines conférences.

Pour avoir le programme, visitez son site.

Un seul regret : que les cours de français dispensés dans les établissements scolaires ne soient pas aussi passionnants...

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 10:50

Mon exposition photographique « Harmonie, Rêverie et Poésie » s’est déroulée du 29 janvier au 12 février 2015 à la Cave à Vins « Vins et Plaisir » au 88 rue d’Italie, 13006 Marseille.

Le vernissage a eu lieu le 29 janvier en présence de mes amis, ma famille, d’artistes, d’écrivains, d’entrepreneurs, d’enseignants et d’un élu. Les photographies sont visibles ICI.

Je viens de décrocher mes cadres avec un petit pincement au cœur car cette quinzaine a été riche en émotions artistiques et humaines.

Je remercie toutes les personnes qui me soutiennent dans ma démarche artistique et qui par leurs témoignages m’encouragent à continuer. Je remercie toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à cette exposition.

Michel et David de la Cave à Vins « Vins et Plaisir ». Ils m’ont accueillie avec le sourire dans leurs murs. Cela faisait plusieurs années que Michel m’avait proposée d’exposer. C’est maintenant chose faite!

Gérard de la boutique Photo Flash à Saint Jérôme. Il a réalisé mes tirages photographiques et a su être à mon écoute ; ce n’est pas une mince affaire quand on sait que mes tirages ont tous des dimensions différentes.

Danièle de la boutique Cadre Image, rue de Rome. Elle a réalisé les encadrements sur mesure de mes photographies. Elle a su me conseiller et être à mon écoute avec bienveillance.

Lucien Escande de la boutique Copie Service au Merlan. Il a imprimé mes invitations au vernissage et mes calendriers. En tant que président du CIQ (Comité d’Intérêts de Quartier) du Merlan, il me permet d’exposer mes photographies dans  le quartier du Merlan depuis 2011.

Stéphane Ravier, Sénateur et Maire du 7ème secteur de Marseille. Après m’avoir remis un prix en novembre dernier pour ma photographie « Retour de Pêche », il est venu apprécier l’exposition. D’autres élus de tout bord étaient invités…un seul est venu…Je ne fais pas de politique dans la culture...

Christian Ribe, ancien enseignant, ancien chef d’établissement et photographe sur Quinson. Il m’a proposé d’exposer mes photographies à Gréoux-les-Bains en octobre 2015. Sa proposition a réveillé en moi mon désir d’exposer ailleurs que dans mon quartier et m’a mis en confiance.

Elisabeth Luc, responsable de l’Espace Potentielles à Marseille. Depuis plusieurs années, elle m’aide dans ma réflexion professionnelle et depuis peu dans ma réflexion artistique.

Jean-Jacques Maredi, professeur de lettres classiques, peintre et poète. Il a contribué au titre de cette exposition et m’encourage dans ce que j’entreprends en matière de culture.

Stéphane Thiébaut, chef d’établissement et photographe passionné. Un respect mutuel et une saine émulation dans nos travaux photographiques nous lient.

Jean-Claude Romera, écrivain. C’est un réel bonheur de discuter avec lui.

Jean-Paul Guichard d’Arenc, écrivain. Il m’encourage à développer ma fibre artistique.

Frédéric, photographe chez Images-in-Treize. Il y a quelques années, j’ai accepté de poser pour lui au Musée de la moto. Depuis, je suis son travail photographique.

Sonia Kitaeff, poète et peintre. Sa sensibilité dans ses poèmes m’a beaucoup touchée.

René Mambrini, peintre de marine. J’admire la beauté de ses tableaux qui méritent d’être connus du plus grand nombre de marseillais.

Françoise Anrigo-Martin, poète. J’ai pris en stage son petit-fils l’année dernière. Il a pu découvrir le monde de la culture et de la photographie. Il était avec moi quand j’ai pris le pêcheur revenant sur le Vieux Port.

Serge, magicien ballooneur de la Compagnie Les Crapules. Je contribue à leur communication afin que leurs spectacles soient vus par le plus grand nombre d’enfants.

Marie Vence, auteur poète chanteuse. Une complicité artistique est née avec toute la sensibilité propre aux artistes.

Lucien Séraphin Ferlita, poète philosophe, auteur compositeur interprète. Il sait apprécier le beau, le sensible dans l’art.

Xavier Linares, traiteur à Marseille. Il a réalisé le buffet salé de mon vernissage.

Laurence Brunet, cuisinière. Elle a confectionné les desserts de mon vernissage.

Ma sœur Lauryane. Elle m’a fait connaître Michel et la cave à vins.

Ma mère, Denise. Elle réalise de beaux tableaux et sans le savoir, elle m’encourage à développer mon côté artiste.

Merci à tous ceux qui sont venus voir mes photographies, merci de continuer à m’encourager.

Je vous donne rendez-vous au mois d’avril pour une prochaine exposition…plus d’informations prochainement.

 

 

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 18:34

J’habite le 7ème Secteur de Marseille, je travaille dans la communication et la culture,  je gère une Agence de Communication et de Développement Culturel, L’Etoile Rayonnante et j’ai pour habitude d‘interviewer des acteurs du monde culturel comme des écrivains, des peintres, des photographes, des comédiens ou des enseignants. Il est tant pour moi d’interviewer aussi des élus et des décideurs car la culture a besoin de moyens, qu’ils soient humains, logistiques ou financiers.

Je connais Stéphane Ravier depuis 2008, lui était alors le seul élu Front National de la Mairie du 7ème Secteur, et moi, j’étais élue avec la majorité socialiste. Je ne suis pas restée longtemps élue, j’ai démissionné au bout de neuf mois pour incompatibilité d’humeur avec certains politiciens qui, confondent intérêt général et intérêts particuliers.

Mes interviews à venir d’hommes et de femmes politiques et de décideurs  se feront en gardant à l’esprit mes valeurs et mon éthique. Je ne m’interdis aucune question.

Stéphane Ravier a été élu Maire du 7ème Secteur en avril 2014 et Sénateur des Bouches-du-Rhône en septembre 2014.

A travers cette interview, j’ai souhaité en savoir plus sur la vision d’un Maire FN sur la culture.

 

- Anne-Claude THEVAND : Bonjour Monsieur Ravier et merci de m’accorder du temps pour répondre à mes questions qui tourneront autour de la culture.

- Stéphane Ravier : C’est avec plaisir que je réponds à vos questions.

- ACT : Pouvez-vous me donner votre définition du mot culture ?

- SR : Il m’est difficile de définir la culture. Il y a des cultures, il y a une diversité culturelle. Chacun doit pouvoir exprimer ses goûts, sa liberté, sa créativité dans les différents domaines. Pour moi, il n’y a pas de culture officielle. Pour moi, découvrir une culture sous-entend qu’on défende sa propre culture. Je précise que défendre sa propre culture ne signifie pas détester les autres.

- ACT : Quelles sont vos références culturelles, excepté le groupe de rock ACDC ?

- SR : Je m’intéresse beaucoup à l’histoire. J’aime lire des biographies sur des personnages historiques. Côté musique, hormis le groupe de rock ACDC, j’écoute de la variété française ou des chanteuses comme Adèle.

ACT : Avez-vous supprimé des manifestations existantes et avez-vous diminué l’aide de la Mairie à certaines structures culturelles ?

- SR : Non, je  n’ai supprimé aucune manifestation existante. Non, je n’ai pas diminué l’aide de la Mairie aux structures culturelles. Mes adversaires pensent et disent que le FN est synonyme de suppression de la culture. Chacun a le droit d’exprimer ses idées en matière culturelle. Tant que la Mairie en a les moyens, nous continuerons d’aider les différentes structures à condition que les associations ne soient pas des coquilles vides et à condition que les projets de s’inscrivent pas dans la haine.

- ACT : Depuis que vous avez été élu Maire du 7ème secteur de Marseille en avril dernier, qu’avez-vous apporté de nouveau en matière culturelle dans ce secteur et quels sont les grands projets culturels de votre mandature ?

- SR : En plus de l’offre existante, nous avons rajouté des manifestations afin de compléter l’offre et qu’il y en ait pour tous les goûts. Je peux citer par exemple les fêtes médiévales qui se dérouleront en avril prochain ou des concerts de country, de rock ou de jazz. La Mairie a un projet de musée de la gastronomie. Ce serait un lieu d’échange sur la culture gastronomique. Echange entre la cuisine française, la cuisine provençale et les cuisines du monde afin de découvrir toutes les cuisines.

- ACT : En 2013, Marseille Provence Métropole était Capitale Européenne de la Culture. D’après vous, qu’a apporté ce label à Marseille et aux marseillais ?

- SR : Le MUCEM est une réussite architecturale. Les marseillais ont pu découvrir certains musées comme le musée d’histoire ou le Mémorial de la Marseillaise. La Capitale Européenne de la Culture a beaucoup profité au centre ville et insuffisamment aux quartiers périphériques. Quid de la richesse des quartiers ? On aurait pu découvrir tout ce qui se fait dans les quartiers en matière culturelle. Je trouve que cet événement a été trop « bling bling » avec trop de parisianisme et que tout le monde n’en a pas profité. Cela a beaucoup été axé sur le tourisme et la communication, pas assez sur la culture que peuvent proposer les marseillais. Pagnol a été oublié, c’est dommage. Que reste-t-il aujourd’hui ? Hormis certains musées, je trouve que le soufflé est retombé.

- ACT : Dans le cadre de mes activités professionnelles, je rencontre des acteurs du monde de la culture et je contribue à leur communication. Certains se plaignent d’un manque d’accès aux médias et d’une insuffisance d’aide des pouvoirs publics. Avez-vous des idées pour aider les artistes et écrivains qui font la culture marseillaise au quotidien ?

- SR : La culture est malheureusement devenue une marchandise comme les autres, il faut que cela rapporte financièrement aux vendeurs de culture. Si on n’est pas dans le politiquement correct, il est difficile de se faire une place. La Mairie du 7ème Secteur met à l’honneur les artistes en leur ouvrant les portes, que ce soit au travers d’expositions, de concerts ou autre. De plus, le magazine de la Mairie devrait prochainement réapparaitre  et la culture sera bien évidemment mise à l’honneur.

- ACT : Vous avez été élu Sénateur en septembre dernier et vous faites partie de la Commission Culture, en quoi cela consiste-t-il ?

- SR : Il s’agit de la Commission culture, de l’éducation et de la communication. Une cinquantaine de  sénateurs font partie de cette commission et nous débattons de différents sujets. L’actualité de cette semaine porte sur les données numériques  comme enjeu d’éducation et de citoyenneté.

- ACT : De tout temps, notre pays a reçu l’influence d’autres cultures, tout comme la France a influencé les cultures d’autres pays. Pensez-vous que la culture française puisse continuer à s’enrichir au contact d’autres cultures ?

- SR : Oui, bien sur. Sans oublier nos racines, notre identité, nous pouvons prendre le meilleur dans chaque culture. La culture française s’exporte à l’étranger, mais est en difficulté. La francophonie n’a pas le même rayonnement qu’à une époque. Nous devons être fiers de notre culture pour pouvoir échanger. Je suis pour découvrir la culture des autres, sans avoir à oublier la mienne. En France, on a tendance à dénigrer notre culture. S’enrichir, oui mais en gardant mon identité. J’accepte les différentes influences mais je ne veux pas subir la culture des autres. Aucune culture n’est supérieure à une autre, je respecte toutes les cultures, toutes les influences, c’est ce qui fait la richesse, la diversité, mais je tiens à garder mon identité propre.

ACT : Depuis les expériences des municipalités FN au milieu des années 90, le FN et la culture ne font pas bon ménage. Qu’en est-il aujourd’hui ?

- SR : Je considère que les maires FN de l’époque n’avaient rien à voir avec la culture et je n’agis pas de la même manière. La Mairie du 7ème Secteur est attachée à la culture dans toute sa diversité. Je ne vais pas imposer mes goûts personnels, je ne donne aucun ordre aux associations culturelles qui agissent en toute liberté. Le politique ne devrait pas se mêler de culture et la culture devrait rester à sa place en ne faisant pas de politique.

- ACT : Depuis que vous êtes élu, sentez-vous une hostilité ou une adhésion de la population des 13ème et 14ème arrondissements du fait de votre étiquette FN?

- SR : Les militants et sympathisants du FN sont forcément contents. Les autres sont en général agréablement surpris. Même si j’appartiens au FN, je suis le Maire de tous les habitants du secteur et je place mon action dans l’intérêt général. Des jeunes des cités viennent me voir pour certaines demandes. Je ne cherche pas à savoir s’ils ont voté pour moi ou pas, je ne regarde pas l’étiquette des gens, je ne demande pas un vote en échange, je suis à leur écoute, c’est mon rôle de Maire de secteur. Les gens sont moins hostiles qu’avant même si je fais toujours des mécontents.

- ACT : La liberté de la presse et la liberté d’expression font partie de la culture française. Comment avez-vous réagi suite aux attentats qui ont touché cruellement notre pays le mois dernier ?

- SR : J’ai réagi comme tous les français. On s’est attaqué à nos libertés fondamentales. Je ne suis pas un fan de Charlie Hebdo mais je défends toutes les libertés. On ne négocie pas avec la liberté. On ne doit pas s’attaquer à la liberté d’expression, on de doit pas s’attaquer aux policiers, on ne doit pas s’attaquer à des personnes sous prétexte qu’elles sont juives.

- ACT : Vous avez souvent critiqué le système politique existant en France. Maintenant que vous avez des responsabilités électives plus importantes qu’avant, votre regard a-t-il changé et avez-vous des garde-fous si le pouvoir vous monte à la tête ?

- SR : Les militants sont mes garde-fous. Je garde les pieds sur terre. Je suis beaucoup sur le terrain, cela permet de garder le sens des réalités. Je reste naturel, simple, je ne me laisse pas griser par les ors du Sénat, je suis un élu responsable. Les habitants ont des attentes.

- ACT : Merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

- SR : Merci à vous de m’avoir écouté.

 

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 22:37

Je me suis rendue par deux fois le week-end dernier (7 et 8 février 2015) au Palais de la Bourse pour découvrir les oeuvres qu’exposaient une soixantaine étudiants dans le cadre de la Nuit des Talents et assister à la conférence « les nouveaux enjeux de la culture et les aides à la création artistique en Région PACA ».

La Nuit des Talents est organisée par l’Association d’Idées Marseillaises (AIM) qui regroupe des étudiants d’Aix-Marseille dont l'objectif est de dynamiser la vie étudiante à travers des projets culturels et festifs.

J’ai pu apprécier des photographies, des peintures, des dessins et des sculptures.

Parmi mes coups de cœur, je citerai Yves-Olivier Kerdraon pour ses dessins au fusain et ses sculptures, Noël Bauza pour ses photographies et son engagement responsable en matière de compensation carbone.

J’ai également assisté à la conférence « les nouveaux enjeux de la culture et les aides à la création artistique en Région PACA » en présence de Hélène Audiffren, conseillère en Arts Plastiques à la DRAC PACA (Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur), Bertrand Le Bars, Chargé de mission pour les arts visuels, au Conseil régional PACA, Dominique Pranlong-Mars, Responsable du service Service théâtre, arts de la rue, arts du cirque à l’ARCADE PACA (Agence régionale des arts du spectacle), Stéphane Sarpaux, journaliste au Ravi.

Hélène Audiffren a présenté la DRAC, le FRAC, les différentes Ecoles d’Art de la Région et les différentes aides de l’Etat pour les artistes.

Bertrand Le Bars a présenté la politique culturelle de la Région PACA en précisant que la Région déléguait beaucoup aux associations culturelles en les subventionnant. La Région finance peu de manifestations. Elle subventionne des manifestations dites de références comme la Collection Lambert à Avignon ou les Rencontres d’Arles. Elle cofinance avec l’Etat le FRAC (Fonds régional d'art contemporain).

Les Fonds régionaux d'art contemporain (Frac), sont des collections publiques d’art contemporain créées en 1982 par Jack Lang dans le cadre de la politique de décentralisation mise en place par l’État avec les nouveaux conseils régionaux pour permettre à l’art d’aujourd’hui d’être présent dans chaque région de France. Ils sont dotés d'un budget fondé sur le principe d'un financement paritaire entre les régions et l'État à travers le ministère de la Culture et de la Communication.

Dominique Pranlong-Mars a présenté l’Arcade qui valorise la création artistique, conseille et forme de nombreux artistes qu’ils soient du spectacle vivant ou des arts visuels.

Après cette présentation des aides institutionnelles, Stéphane Sarpaux, assez critique sur les instances officielles, a précisé qu’il n’y avait plus d’argent pour la culture et qu’il fallait compter que sur soi-même et pourquoi pas sur le mécénat.

Dominique Pranlong-Mars a précisé qu’aujourd’hui il y a plus d’argent qu’il y a trente ans mais qu’il y a plus d’artistes qu’avant et qu’il faut donc veiller à une bonne ventilation des moyens.

Les étudiants présents à la conférence n’ont posé aucune question. Etaient-ils réellement intéressés par cette conférence qui à mon avis s’adresse plus à de véritables artistes.

Une seule question a été posée : par moi. J’ai demandé où les artistes pouvaient trouver toutes les informations concernant toutes les aides qu’ils peuvent solliciter.

En tant que photographe qui expose, je n'ai compté que sur moi-même. Pour se faire connaître, il faut beaucoup de temps, de travail, de communication.

Voici donc quelques sites où on peut trouver des informations :

Ministère de la Culture

Centre National des Arts Plastiques

Arcade

DRAC

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:42

Je dois remercier Lucien Séraphin Ferlita de m’avoir présenté Marie Vence à l’issue d’une conférence sur la Poésie à Marseille. J’ai découvert une artiste douce, sensible avec un brin de fantaisie, pleine de talent et avec un trac fou.

Bio rapide :

 Marie Vence est née à Genève et a vécu à Périgueux, en Australie, à Bruxelles. Elle vit aujourd’hui à Aix-en-Provence. Ses voyages lui ont permis de découvrir de nouveaux univers musicaux.

En 2000, elle entre dans le choeur « Mille Voix » dirigé par Michel Bacci. En 2005, elle chante ses propres chansons à Bruxelles grâce à une rencontre avec Roger Hindricq. En 2007, elle s’autoproduit et sort son premier album « J’ai décroché la lune ». En 2010 sort « Amour, qui es-tu ? »

Elle est à la croisée des chemins entre Barbara et Marie-Paule Belle.

- Anne-Claude THEVAND : Marie, peux-tu nous parler de ton travail à l’Europe ?

- Marie VENCE : J’ai travaillé pendant près de huit ans à la Commission Européenne. Je n’y travaille plus mais je milite toujours pour une meilleure Europe. Je ne milite pas pour une Europe économique, mais pour une Europe sociale. Tant que les multinationales gouverneront, l’humain aura du mal à se faire une place. « Homme, reviens vers toi-même ! ».

Je suis contre le bipartisme car il y a des bonnes idées à prendre partout.

Aujourd’hui, j’habite à Aix depuis plus de vingt ans. Je suis investie dans les associations comme Provence Poésie avec Guy Feugier et j’interviens dans des établissements scolaires en tant qu’éducatrice à la vie au sein du CLER.

ACT : Marie, depuis combien de temps écris-tu et comment écris-tu ?

MV : J’ai toujours eu un grand amour pour la chanson. A cinq ans, je chantais sur les tables et je partais faire la manche dans mon quartier. Ca c’est calmé avec l’adolescence…mais maintenant, c’est en moi comme un torrent qui a besoin de se déverser. Donner, faire partager tout un vécu, tant d’émotions qui rythment la vie.

Au début, je mettais en musique les poèmes des autres, puis petit à petit, je me suis mise à écrire. Quand j’ai une émotion, je l’écris avec une ligne mélodique. Le texte et la musique viennent en même temps. Je couche sur le papier ce qui me vient puis je retravaille plus tard. J’écris différemment en prose et en poésie. En prose, je mets plus de fantaisie, d’humour. En poésie et chanson, je dois être bouleversée.

- MV : J’ai été bercé par Joan Baez, Maxime Le Forestier, Jacques Brel, Georges Brassens, Claude Nougaro, Linda Lemay, Marie Noël, Félix Leclerc, Maurane et tant d’autres. J’apprécie la musique classique, le jazz ou les musiques du monde. Plus proche de chez nous, je citerai Philippe Forcioli et Michel Melchionne.

En ce qui concerne l’inspiration, j’ai le souci de l’authenticité et j’évite de me faire influencer.

- ACT : Marie, quels sont tes thèmes de prédilection que tu abordes dans tes textes ?

- MV : Je me laisse surprendre par les différents thèmes en fonction de ce que la vie m’apporte. Je ne veux pas planifier tel ou tel thème. J’ai beaucoup écrit sur l’amour, l’amitié, la solitude, la mort et la vie. J’accueille ce que la vie me donne. Je fais mienne la phrase « Gracias a la vida ». Je n’aborde pas dans mes textes l’actualité ni les détails comme peut le faire Bénabar.

-ACT : Marie, te sens-tu plus l’âme d’un poète, d’une chanteuse ou bien les deux  comme le furent Georges Brassens, Jacques Brel, Léo  Ferré, Jean Ferrat, Georges Moustaki, ou le sont Yves Duteil, Anne Sylvestre, Barbara ou encore Marie-Paule Belle ?

- MV : Je ne me sens pas chanteuse car pour moi, une chanteuse chante partout. Je suis une femme qui chante et je me considère comme auteur compositeur interprète.

J’ai gagné de nombreux prix de poésie et je fais partie du centre de la chanson.

Je ne suis pas dans la performance, je veux toucher quelqu’un et que cela change quelque chose dans sa vie. J’ai un public intéressé par mes chansons intimistes.

- ACT : Dans quels endroits te produits-tu ?

- MV : Ayant travaillé en Belgique, j’avais des musiciens belges et je me suis produis en Belgique à une époque. Je chante aujourd’hui dans des salles intimistes ou lors de soirées privées entre Aix et Marseille, mais je ne m’interdis pas de chanter ailleurs.

- ACT : Marie, comment te fais-tu connaître du public et comment vends-tu tes disques ?

- MV : Je n’ai pas de maison de production. Pour l’instant je fais de l’autoédition et je cherche une coproduction. Je suis très discrète et j’aimerais bien chanter au Québec car en France, il n’y en a que pour le « star system ».

J’écoute les conseils de Jean-Jacques Boitard en étant présente sur le net, ceux de Lucien Séraphin Ferlita en traduisant ma biographie en anglais et en espagnol.

- ACT : Marie, quels sont les freins et les difficultés si on veut vivre de son talent, de sa passion ?

- MV : La vie personnelle et ses embûches telle la santé sont les premiers freins. Je fais passer en premier mes proches, « les gens avant les choses ». De plus, je me mets moi-même des freins, je suis exigeante  et dure avec moi-même, j’ai peu confiance en moi et j’ai un trac fou.

D’autre part, j’habite la campagne aixoise, ce qui ne facilite pas les choses pour rencontrer du monde.

Je ne vis pas de mes chansons, par contre, je tiens à rémunérer à leur juste valeur mes musiciens.


Pour découvrir l’univers de Marie Vence, je vous laisse découvrir ses sites : 

www.marievence.com

myspace

youtube

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 21:18

Le mois dernier, la France a été touchée par des évènements tragiques, qu’ils s’agissent de l’attentat contre Charlie Hebdo ou la prise d’otage à l’Hyper Cacher. J’avais dit alors que je voulais disserter sur le fait d’être ou ne pas être Charlie. C'est chose faite.

Etre Charlie

Dès que j’ai appris, le mercredi 7 janvier, qu’il y avait eu un attentat perpétré contre le journal satirique Charlie Hebdo, j’ai été dans un drôle d’état. A l’annonce des noms des victimes, mon cœur s’est resserré.

Comme beaucoup de ma génération, j’ai grandi avec Cabu qui dessinait le nez de Dorothée. Il faisait en quelque sorte partie de ma famille.

Wolinski a contribué à mon éducation sexuelle ! Si si je l’avoue ! Il n’a pas été le seul. Reiser aussi. Ma bibliothèque peut en témoigner encore aujourd’hui.

Je ne lisais pas Charlie Hebdo régulièrement, une à deux fois par an environ car je ne peux pas acheter et lire toute la presse. J’ai gardé les numéros de Charlie que j’ai achetés, tout comme je garde les exemplaires du Canard Enchaîné, du Ravi ou de Marianne pour leurs dessins de presse.

J’ai été profondément touchée car s’attaquer à Charlie Hebdo, c’est s’attaquer à la liberté de presse, à la liberté d’expression. Beaucoup se sont battus pour que nous jouissions aujourd’hui de cette liberté que tant nous envient.

Deux jours après, le vendredi 9 janvier, c’est une prise d’otage mortelle dans un magasin cacher qui a lieu. Au nom de quoi ou qui a-t-on le droit de tuer pour une appartenance à une religion ? Je sais malheureusement que de tout temps, l’homme a commis d’immondes crimes au nom de la religion. Est-ce une raison pour l’accepter ? Non. A ce sujet, je me suis procuré le Traité de la Tolérance écrit par Voltaire. Puissent l’écriture et la lecture faire avancer les idées de paix et de tolérance. Vaste programme !

Marche-Liberte-d-Expression--Marseille---10-01-2015-21.jpgAu nom de toutes les victimes, c’est tout naturellement que j’ai manifesté à Marseille avec mon appareil photographique autour du cou. La photographie et l’écriture sont mes moyens d’expression.

J’ai été émue quand les gens applaudissaient. J’ai retenu mes larmes.

Nous étions en communion face à la barbarie.

Je refuse qu’on s’attaque à la liberté de la presse, je refuse qu’on s’attaque à des gens pour leur croyance. Pour toutes ces raisons, je suis Charlie.

Vous pouvez visualiser les photographies que j’ai prises le samedi 10 janvier dernier.

Ne pas être Charlie

Je nuancerai mon propose sur la communion face à la barbarie. En effet, j’ai trouvé pathétique la présence de certains chefs d’État à Paris. Certains n’ont pas la même notion que nous de la Démocratie, des Droits de l’Homme et de la Liberté. Etre Charlie devant cette hypocrisie, c’est difficile.

L’atteinte à la liberté d’expression a fait descendre dans la rue de nombreux français dont moi, mais nous sommes combien à nous mobiliser pour d’autres causes tout aussi injustes ici ou ailleurs ?

Combien meurent dans l’indifférence générale de froid, de faim, de coups portés ?

Certaines causes sont-elles plus faciles à défendre ?

Comment ne pas se poser aussi la question de savoir pourquoi on en est arrivé là. Pourquoi des jeunes tuent ? Pourquoi devient-on terroriste ? La faute à qui ? Aux parents ? A l’école ? A la société ?

Arrêtons de fermer les yeux et faisons en sorte que tous les jeunes aient une réelle éducation. Ne fermons pas les yeux quand des familles sont en difficulté. Ne fermons pas les yeux quand l’école fait un signalement qui n’est pas pris en compte. Ne fermons pas les yeux devant les réels problèmes, après, il  est trop tard et nous pleurons nos morts.

Je n’ai pas les réponses à tous les maux de la société mais il faudrait que les pouvoirs publics ouvrent les yeux sérieusement.

Je ne peux pas être Charlie quand j’entends qu’un enfant de neuf ans est interpellé car il dit ne pas être Charlie. Je crois rêver. Ou plutôt cauchemarder. Il y a d’autres réponses à apporter à un enfant. Le pays marche sur la tête.

Faut-il enfermer toutes les personnes qui ne sont pas Charlie ?

Autour de moi, les gens condamnent les attentats mais tous ne se sentent pas Charlie car ils n’acceptent pas les hypocrisies en plus haut lieu et aimeraient qu’on se préoccupe aussi des autres problèmes. Faut-il les interpeller et les mettre derrière les barreaux car ils refusent la pensée unique, ennemie de la liberté de pensée ?

 

 

Pour conclure, je dirai que je suis Charlie car je défends la liberté d’expression mais je ne suis pas que Charlie car je défends aussi d’autres causes tout aussi injustes.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 20:37

Je_suis_Charlie.jpgOù est Charlie?

J'ai mal à la démocratie, j'ai mal à la liberté d'expression, j'ai mal à la liberté de la presse, j'ai mal.

Deux policiers, des journalistes, des dessinateurs, des caricaturistes, des gens connus, dens gens moins connus sont morts au nom de la liberté d'expression. Peut-on l'accepter? Non.

Cabu, pour moi et toute ma génération, c'est le nez de Dorothée.

Wolinski, j'y ai pris goût à l'adolescence. Depuis, je suis fan des dessinateurs de presse, des caricaturistes. Ma bibliothèque est pleine de livres - certains dédicacés - car j'aime l'humour, le rire, la liberté.

Charlie-Hebdo-3.jpgTignous (sur la photo ci-contre en septembre 2013) était présent au Festival de la Caricature de l'Estaque à Marseille. On le voit croquer le portrait de quelqu'un.

Quand je me suis rendue au Festival de la Caricature, je me suis dit qu'en France, nous avions beaucoup de chance d'avoir Notre Liberté de la Presse. En effet, dans d'autres pays, cette liberté n'existe pas ou si peu. Aujourd'hui, c'est en France que Notre Liberté de la Presse a été touchée. Charlie Hebdo est un symbole de cette Liberté de la Presse.

Je suis Charlie.

Mon arme : mon clavier et mon appareil photo.

J'ai envie de citer une chanson de Florent Pagny : "Vous n'aurez pas ma liberté de penser!".

Pensées à toutes les victimes, à leurs familles, à leurs proches, et à nous tous qui devons rester debout.

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 21:48

Voeux ER 2015

 

Que l'année 2015 soit placée sous le signe de l'harmonie, du rayonnement, de la douceur, de la rêverie, de la poésie, de la créativité, de l'amour, de l'amitié, du partage...et de la santé.

Anne-Claude THEVAND, L'Etoile Rayonnante, Agence de Communication et de Développement Culturel, 

Prestations : Communication visuelle et écrite, site internet, photographies.

Sites : http://www.etoilerayonnante.frhttp://www.anneclaudethevand-photographies.com/

Contact : contact@etoilerayonnante.fr - 06 75 00 51 54

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 18:00

Hassane-Bitar-4.jpgLe Souk des Sciences est orphelin, son créateur, Hassane Bitar nous a quittés juste après Noël.

Hassane Bitar était très attaché à la diffusion scientifique auprès d'un large public. Je l'avais interviewé en juin 2013, il expliquait ce qui l'animait. Vous pouvez relire l'interview ici.

Hassane avait pris sa retraite cet été. Ses amis et collègues de l'Université étaient réunis autour d'un buffet libanais. Le Liban, son pays natal, et pays où il repose désormais.

 

Hassane-Bitar-2.jpgHassane était un bon vivant devant l'éternel, toutes les occasions étaient bonnes pour partager le verre de l'amitié.

Buvons à sa mémoire.


Hassane était un collègue de mon  mari.

Hassane était un ami. Nous partagions la passion pour la photographie, nous avions le Maroc en commun, il m'a connu enfant lorsque j'habitais Marrakech. Nous étions complices.

C'est avec beaucoup d'émotion que j'écris ces quelques lignes.

 

Texte et photographies Anne-Claude THEVAND, tous droits réservés.

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 20:31

Je me suis beaucoup cachée en contribuant à la communication des artistes, je me suis beaucoup cachée derrière mon appareil en photographiant diverses manifestations culturelles, politiques, sociales ou autres.

2015 sera l'année où je m'expose au regard des autres et où j'expose mes photographies dans divers endroits.

Pissenlit--Fontaine-de-Vaucluse-.jpgMa première exposition personnelle de l'année 2015 "Harmonie, Rêverie et Poésie"  aura lieu du jeudi 29 janvier au jeudi 12 février 2015 dans la Cave à vins "Vins et Plaisir" et c'est avec plaisir que je vous invite au vernissage le jeudi 29 janvier prochain à partir de 18 heures.

Un immense  merci à Michel et David de la cave "Vins et Plaisir" de m'accueillir dans leurs murs.

Titre de l'exposition : 

HARMONIE, RÊVERIE ET POÉSIE.

Quoi, qui : exposition de 18 photographies d'Anne-Claude Thevand sur le thème de la nature.

: Cave à vins, Vins et Plaisir, 88 rue d'Italie, 13006 Marseille (proche métro Castellane), 04 91 47 38 20.

Horaires d'ouverture : du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 15h à 20h.

Quand : du jeudi 29 janvier au jeudi 12 février 2015.

Vernissage : jeudi 29 janvier à partir de 18 heures.

Pour en savoir plus sur mes photographies, je vous invite à visiter mon site photo.

Au plaisir de vous retrouver prochainement.

 

Texte et photographie Anne-Claude Thevand, tous droits réservés.

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