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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:42

Je dois remercier Lucien Séraphin Ferlita de m’avoir présenté Marie Vence à l’issue d’une conférence sur la Poésie à Marseille. J’ai découvert une artiste douce, sensible avec un brin de fantaisie, pleine de talent et avec un trac fou.

Bio rapide :

 Marie Vence est née à Genève et a vécu à Périgueux, en Australie, à Bruxelles. Elle vit aujourd’hui à Aix-en-Provence. Ses voyages lui ont permis de découvrir de nouveaux univers musicaux.

En 2000, elle entre dans le choeur « Mille Voix » dirigé par Michel Bacci. En 2005, elle chante ses propres chansons à Bruxelles grâce à une rencontre avec Roger Hindricq. En 2007, elle s’autoproduit et sort son premier album « J’ai décroché la lune ». En 2010 sort « Amour, qui es-tu ? »

Elle est à la croisée des chemins entre Barbara et Marie-Paule Belle.

- Anne-Claude THEVAND : Marie, peux-tu nous parler de ton travail à l’Europe ?

- Marie VENCE : J’ai travaillé pendant près de huit ans à la Commission Européenne. Je n’y travaille plus mais je milite toujours pour une meilleure Europe. Je ne milite pas pour une Europe économique, mais pour une Europe sociale. Tant que les multinationales gouverneront, l’humain aura du mal à se faire une place. « Homme, reviens vers toi-même ! ».

Je suis contre le bipartisme car il y a des bonnes idées à prendre partout.

Aujourd’hui, j’habite à Aix depuis plus de vingt ans. Je suis investie dans les associations comme Provence Poésie avec Guy Feugier et j’interviens dans des établissements scolaires en tant qu’éducatrice à la vie au sein du CLER.

ACT : Marie, depuis combien de temps écris-tu et comment écris-tu ?

MV : J’ai toujours eu un grand amour pour la chanson. A cinq ans, je chantais sur les tables et je partais faire la manche dans mon quartier. Ca c’est calmé avec l’adolescence…mais maintenant, c’est en moi comme un torrent qui a besoin de se déverser. Donner, faire partager tout un vécu, tant d’émotions qui rythment la vie.

Au début, je mettais en musique les poèmes des autres, puis petit à petit, je me suis mise à écrire. Quand j’ai une émotion, je l’écris avec une ligne mélodique. Le texte et la musique viennent en même temps. Je couche sur le papier ce qui me vient puis je retravaille plus tard. J’écris différemment en prose et en poésie. En prose, je mets plus de fantaisie, d’humour. En poésie et chanson, je dois être bouleversée.

- MV : J’ai été bercé par Joan Baez, Maxime Le Forestier, Jacques Brel, Georges Brassens, Claude Nougaro, Linda Lemay, Marie Noël, Félix Leclerc, Maurane et tant d’autres. J’apprécie la musique classique, le jazz ou les musiques du monde. Plus proche de chez nous, je citerai Philippe Forcioli et Michel Melchionne.

En ce qui concerne l’inspiration, j’ai le souci de l’authenticité et j’évite de me faire influencer.

- ACT : Marie, quels sont tes thèmes de prédilection que tu abordes dans tes textes ?

- MV : Je me laisse surprendre par les différents thèmes en fonction de ce que la vie m’apporte. Je ne veux pas planifier tel ou tel thème. J’ai beaucoup écrit sur l’amour, l’amitié, la solitude, la mort et la vie. J’accueille ce que la vie me donne. Je fais mienne la phrase « Gracias a la vida ». Je n’aborde pas dans mes textes l’actualité ni les détails comme peut le faire Bénabar.

-ACT : Marie, te sens-tu plus l’âme d’un poète, d’une chanteuse ou bien les deux  comme le furent Georges Brassens, Jacques Brel, Léo  Ferré, Jean Ferrat, Georges Moustaki, ou le sont Yves Duteil, Anne Sylvestre, Barbara ou encore Marie-Paule Belle ?

- MV : Je ne me sens pas chanteuse car pour moi, une chanteuse chante partout. Je suis une femme qui chante et je me considère comme auteur compositeur interprète.

J’ai gagné de nombreux prix de poésie et je fais partie du centre de la chanson.

Je ne suis pas dans la performance, je veux toucher quelqu’un et que cela change quelque chose dans sa vie. J’ai un public intéressé par mes chansons intimistes.

- ACT : Dans quels endroits te produits-tu ?

- MV : Ayant travaillé en Belgique, j’avais des musiciens belges et je me suis produis en Belgique à une époque. Je chante aujourd’hui dans des salles intimistes ou lors de soirées privées entre Aix et Marseille, mais je ne m’interdis pas de chanter ailleurs.

- ACT : Marie, comment te fais-tu connaître du public et comment vends-tu tes disques ?

- MV : Je n’ai pas de maison de production. Pour l’instant je fais de l’autoédition et je cherche une coproduction. Je suis très discrète et j’aimerais bien chanter au Québec car en France, il n’y en a que pour le « star system ».

J’écoute les conseils de Jean-Jacques Boitard en étant présente sur le net, ceux de Lucien Séraphin Ferlita en traduisant ma biographie en anglais et en espagnol.

- ACT : Marie, quels sont les freins et les difficultés si on veut vivre de son talent, de sa passion ?

- MV : La vie personnelle et ses embûches telle la santé sont les premiers freins. Je fais passer en premier mes proches, « les gens avant les choses ». De plus, je me mets moi-même des freins, je suis exigeante  et dure avec moi-même, j’ai peu confiance en moi et j’ai un trac fou.

D’autre part, j’habite la campagne aixoise, ce qui ne facilite pas les choses pour rencontrer du monde.

Je ne vis pas de mes chansons, par contre, je tiens à rémunérer à leur juste valeur mes musiciens.


Pour découvrir l’univers de Marie Vence, je vous laisse découvrir ses sites : 

www.marievence.com

myspace

youtube

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