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  • : Le blog de l'Etoile Rayonnante
  • : Le blog permet de suivre l'actualité culturelle de L'Etoile Rayonnante et de ses amis : photographie, chanson, magie, littérature, théâtre, environnement,...
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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 13:37

Le dernier article que j'ai écrit sur ce blog disait que j'allais continuer à écrire des articles culturels sur ce blog et que les articles en lien avec la photographie seraient en ligne sur mon site photo.

Après réflexion, j'ai décidé d'écrire tous mes articles sur mon site photo car en effet, lorsque j'écris un article culturel, je l'illustre avec mes photographies. Je souhaite donc une unité dans mon travail.

Ce blog va rester pour mémoire, comme une trace des différentes personnes que j'ai rencontrées et interrogées. Au fur et à mesure, je copierai les articles de ce blog sur mon site photo...du travail en perspective.

Je vous invite à lire l'article que j'ai écrit sur le souhait d'unifier mon travail.

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 15:29

Mon site photographique a été mis à jour avec de nouvelles rubriques afin que vous suiviez mon actualité photographique. N'hésitez pas à vous y rendre.

Sur ce blog qui doit évoluer, vous ne trouverez plus mon actualité photographique mais uniquement des articles sur des sujets culturels, politiques ou sociétaux.

Merci de votre fidélité.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 14:13

 

"Pupilles de la Nature" est une pièce écrite par Rémy Tenneroni et jouée par la Compagnie Un100dit, compagnie engagée existant depuis 2012 proposant du théâtre et du cinéma. La mise en scène est collective.

J’ai souhaité voir cette pièce au théâtre des Argonauthes à Marseille car l’auteur, Rémy Tenneroni, y parle des médias et de leurs façons d’aborder les faits divers, souvent déformés par le prisme de l’audimat.

"Pupilles de la Nature" rend hommage aux disparues de l’Yonne, lâchement assassinées par Emile Louis à la fin des années 1970 et mises dans la lumière en 1995 par Jacques Pradel grâce à son émission « Perdu de vue ».

La pièce rend une humanité à ces filles qui ont été sacrifiées, à ces filles, qui, parce que handicapées, ont tout perdu. La pièce est prenante, sans temps morts.

Pari réussi pour Rémy Tenneroni car le spectateur s’interroge sur le sort de ces filles, s’interroge sur le traitement médiatique d’une telle affaire. Pari réussi car l'auteur a su rendre une humanité à ces filles.

Pour ceux et celles qui voudraient voir cette pièce qui fait réfléchir, rendez-vous au Théâtre du Tremplin (8 ter rue Cornue, 84 000 Avignon – 04 90 85 05 00) du 4 au 26 juillet 2015 dans le cadre du Festival d’Avignon.

Distribution :

Nicolas Dureau dans le rôle du chroniqueur,

Eva Lorens dans le rôle des pupilles de la nature,

Rémy Tenneroni dans le rôle du missageru.

Plus d’informations sur la Compagnie Un100dit en allant sur leur site.

 

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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 17:44

Je connais Guy Feugier depuis plusieurs années maintenant. Je l’ai croisé lors de manifestations littéraires comme le Carré des Écrivains, lors de conférences sur la poésie, dans des théâtres où nous allions voir sur scène les mêmes artistes, ou encore récemment lors du vernissage d’une exposition. C’est donc tout naturellement que j’ai souhaité l’interviewé afin d’en savoir un peu plus sur cet amoureux de la poésie vivante.

Guy Feugier a créé les prix de poésie de la Ville de Marseille et de l’Huveaune et a reçu la Médaille d’or de la poésie française en 2010.

 

- Anne-Claude THEVAND : Guy, tu es entre autre connu pour être le président de l’association Passeport Pour la Poésie que tu as créée en 1987. Peux-tu en dire plus sur les buts de cette association et quelles s ont les différentes activités que tu y proposes ?

- Guy Feugier : Passeport Pour la Poésie ou PPP a pour objectif de diffuser la poésie sous toutes ses formes, de la rendre accessible au plus grand nombre de façon vivante.

La poésie est vivante, non figée. En effet, je trouve triste la façon de certains de lire tristement un poème.

J’ai toujours animé des soirées poétiques.

Parmi les activités poétiques, je citerai : « 13 en Scène » au théâtre de Tatie le troisième jeudi de chaque mois (sauf en juillet et août), « Sept à Vous » au Hang’Art, en général le premier lundi de chaque mois, « Le Bœuf Poétique » au Petit Catalan, place du 4 septembre le premier vendredi du mois, « L’ALEP ou Atelier de Lecture de d’Ecriture Poétique » sous l’égide de l’Académie de Poésie Française dont je suis le délégué pour la région PACA, « Les Géants de Papiers » à l’UTPM, 1 rue d’Arcol, le deuxième mardi de chaque mois, « Dix Manches en Poésie » à l’Arteka, 15 rue Jean Roque, 13001 Marseille.

« 13 en Scène » : 13 artistes se produisent sur scène. Les 11 premiers disent chacun un poème ou une chanson, le 12ème interprète trois ou quatre textes (poèmes ou chansons) et le 13ème est comme on le dit la tête d’affiche de la soirée.

« Sept à Vous » : je pose toujours les mêmes sept questions à chaque poète. Les « Diseurs de Bonheur » accompagnent l’entretien en disant des poèmes en lien avec le thème abordé.

« Bœuf Poétique » : l’objectif est de faire découvrir de nouveaux textes. Chaque personne peut dire plusieurs poèmes à la suite, d’autres peuvent rebondir en fonction de l’inspiration.

« Dix Manches en Poésie » : les participants (poètes, chanteurs, danseurs…) s’affrontent sur un thème au choix. Un jury récompense les meilleurs. La poésie est partout, c’est pour cela que les participants peuvent chanter, danser, jouer, raconter.

« L’ALEP » : lors de ces ateliers, je propose une partie libre et une partie imposée. Je décortique la façon d’écrire. Les participants apprennent les formes classiques de poésie mais également la façon de dire en public des poèmes en faisant appel non seulement à la mémoire mais aussi et à l’émotion.

- ACT : Tu animes sur Radio Dialogue une émission intitulée « Les Rendez-vous de l’Albatros ». De quoi parles-tu dans cette émission ?

- GF : Soit je reçois un poète vivant, soit je parle d’un poète disparu, soit j’aborde différents thèmes en lien avec la poésie, la musique.

L’émission que j’anime est diffusée le mardi à 16h30 et rediffusée le dimanche à 15h sur Radio Dialogue (89.6 FM à Marseille).

J’ai entre autre parlé de Verlaine qui s’adresse à Dieu dans se crise mystique, de Michel-Ange et de ses sonnets. J’ai également interprété des chansons de Charles Aznavour.

- ACT : Quels poètes t’ont le plus influencé ?

- GF : Verlaine pour sa musique, Hugo pour son génie et Charles Cros pour son talent.

- ACT : Tu aimes la poésie depuis toujours. Que t’apporte la poésie, que ressens-tu quand tu lis un poème ? quand tu es sur scène ?

- GF : La poésie m’apporte de l’émotion, des frissons et quand je suis sur scène, je veux transmettre cette émotion que j’ai eue à la lecture de certains poèmes. Je suis soucieux et inquiet de rendre au public l’émotion.

- ACT : Quelle est ton actualité poétique et culturelle du moment ?

- GF : Mon actualité est riche en ce mois de mai, comme tous les mois d’ailleurs.

Dimanche 10 mai de 14h30 à 17h30, Passeport pour la Poésie présente le FESTIVAL MAI DIT Terre Année 15 chez ARTEKA, rue Jean ROQUE à Marseille, sur le thème des libertés.

Lundi 11 mai à 15h au Hang’Art, 106 bis rue Françoise Duparc à Marseille, je serai interrogé par Jackie Brulat dans le cadre des entretiens « Sept à Vous ».

Mardi 12 mai à l’UTPM dans le cadre des « Géants de Papiers », Dis vin.

Dimanche 17 mai, je participe avec d’autres poètes au Festival Longchamp organisé par Jacqueline Laurenzati, adjointe à la culture auprès de Bruno Gilles, Sénateur-Maire des 4ème et 5ème arrondissements de Marseille.

Mercredi 20 mai, j’anime un café poésie avec les membres de PPP.

- ACT : Certains trouvent la poésie démodée. Qu’as-tu à leur répondre ?

- GF : J’invite tout le monde à venir découvrir ce que nous faisons pour rendre vivante la poésie. En rendant vivant la poésie, elle n’est pas démodée, au contraire.

- ACT : Tu écris des poèmes et des nouvelles. Où peut-on se les procurer ?

- GF : Passeport Pour la Poésie est également éditeur d’ouvrages. Si quelqu’un veut se procurer un livre, il suffit de me contacter par l’intermédiaire du blog de PPP.

Le public peut se venir à ma rencontre lors de mes prochaines signatures les 29 et 30 mai prochains de 9h à 18h au magasin Leclerc de Sormiou, chemin du Roy d’Espagne, 13009 Marseille. J’y serai avec d’autres amis poètes comme Lucien Séraphin Ferlita ou Elisabeth Meissirel.

- ACT : Comment as-tu enseigné la poésie à tes élèves quand tu étais instituteur ?

- GF : J’ai intéressé mes élèves à la poésie en rebondissant sur certains mots qui me faisaient penser à certains poèmes. J’ai passé d’excellents moments auprès de mes élèves. J’ai fait en sorte que la poésie soit vivante.

 

Programmation à venir :

  • Au Théâtre de Tatie dans le cadre de « 13 en Scène » : jeudi 22 mai, hommage à Aristide Bruant. Jeudi 18 juin, Flamenco des Anges. Jeudi 17 juin, hommage à Georges Moustaki.

 

Une seule interview de Guy Feugier ne suffit pas pour en faire le tour tellement la poésie est partout, tellement la poésie est vivante.

 

Pour en savoir plus sur Guy Feugier :

 

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 18:42

Marseille est connue des estrangers pour sa sardine qui a bouché son port !

Mais depuis presque quinze ans, Marseille est aussi connue pour être la seule ville où un chien s’est présenté aux élections municipales en y faisant quand même l’honorable score de 4,5%.

Saucisse n’est pas n’importe quel chien !

Saucisse, un petit teckel, a été recueilli par la SPA car il servait d’appât aux chiens de combat puis adopté par Serge Scotto, écrivain marseillais. Les deux compères faisaient la paire jusqu’au mimétisme.

Saucisse était un petit toutou aux multiples talents. En plus d’avoir goûté à la politique, Saucisse s’est essayé, avec succès, à l’écriture de livres et de chroniques dans le  journal Direct, son maître, étant relégué au rang de nègre. Non pas qu’il ait changé de couleur, mais c’est comme ça qu’on appelle celui qui écrit un livre pour le compte d’un écrivain.

Saucisse a également goûté à la télévision en participant à plusieurs émissions. Une vraie célébrité tout en restant simple.

Je croyais Saucisse éternelle tellement elle faisait partie du paysage marseillais jusqu’à devenir une véritable mascotte.

J’ai connu Saucisse jeune, d’abord comme amie, puis au fil des années comme lectrice, comme fan et admiratrice. C’était un plaisir de le photographier.

Saucisse a souvent volé la vedette à son maître. Il ne lui en n’a pas tenu rigueur, au contraire. Une vraie complicité existait et faisait plaisir à voir.

Quand Saucisse est partie, j’ai pensé qu’un hommage municipal serait mérité. Mon vœu a été exaucé par la Mairie du troisième secteur de Marseille.

Samedi 25 avril 2015, afin de rendre hommage à Saucisse, le parc du chien Saucisse a été inauguré en présence de Serge Scotto, écrivain,  Bruno Gilles, Sénateur-Maire des 4ème et 5ème arrondissements de Marseille, Eric Giancarli, adjoint d’arrondissement à la protection des animaux, Benoît Payan, conseiller départemental, d’adjoints d’arrondissements, de défenseurs des animaux et de nombreux amis, qu’ils soient sur deux pieds ou sur quatre pattes.

L’apéritif offert a eu lieu en musique…par un groupe dénommé Les Saucisses…cela ne s’invente pas !

Les photos de l’inauguration sont visibles ICI.

Pour tous ceux qui voudraient découvrir la plaque du parc et faire faire les besoins de vos chiens, le parc du chien Saucisse se trouve à deux pas du Palais Longchamp. Et rappelons-le, si les chiens font leurs besoins dans les parcs à chiens, nous ne marchons plus dans les crottes de chien sur les trottoirs !

Vous pouvez lire mon précédent article écrit suite à la disparition de Saucisse.

Je dédie cet article à Serge Scotto.                     

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 14:14

L'exposition photographique d'Anne-Claude THEVAND "Harmonie, Rêverie et Poésie"  est visible pendant un mois du 1er au 30 avril 2015 à l'Espace Potentielles au 128 boulevard de la Libération, 13004 Marseille.

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Horaires d'ouverture : du lundi au samedi de 10h à 19h.

VERNISSAGE : jeudi 9 avril à partir de 18 heures.

 

Tels les Romantiques, la Nature est la muse d'Anne-Claude. Les paysages mélancoliques tels les arbres morts invitent à méditer, les photographies lumineuses comme les Nymphéas honorent  les Impressionnistes. Les formats différents traduisent une liberté artistique.

Vous êtes invités à écrire librement des textes en vers ou en prose en vous inspirant des photographies.

 

Pour en savoir plus sur les photographies d'Anne-Claude, n'hésitez pas à visiter son site photo.

 

Découverte : En plus de ses propres photographies, Anne-Claude a toujours mis en valeur la création d'autrui notamment à travers son Entreprise de Communication et de Développement Culturel, l'Etoile Rayonnante. Le vernissage sera l'occasion de vous faire découvrir Claire, créatrice de Graines d'Horizons. Cela se prête très bien au lieu : en effet, l'Espace Potentielles dirigé par Elisabeth Luc est un magasin alternatif, lieu de découverte artistique et artisanale. Pour la petite histoire, Anne-Claude a été pour la première fois à l'Espace Potentielles lors d'un vernissage d'une exposition photographique. Depuis, elle y vient régulièrement pour échanger avec d'autres créatrices.

 

Venez le jeudi 9 avril à partir de 18h rencontrer Anne-Claude et Claire.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 21:33

Le samedi 28 février dernier avait lieu la sixième exposition de peinture du Merlan organisée par le CIQ du Merlan, avec le soutien de la Mairie du 7ème Secteur. Les photographies sont visibles ICI.

Cette année, plusieurs prix ont été remis : le prix de la Mairie du 7ème Secteur, le prix du CIQ du Merlan, le prix du public, le prix junior.

Le Sénateur-Maire Stéphane Ravier et les élus de la Mairie du 7ème Secteur Sandrine D’Angio, Antoine Maggio, Vincent Giorgi sont venus soutenir les peintres et offrir le prix de la Mairie.

En cette période de campagne électorale, des candidats aux élections départementales ont également fait le déplacement. J’ai apprécié qu’il n’y ait aucune animosité apparente entre les différents candidats qui ont même discuté accident de rasage.

Suite à cette exposition, c’est tout naturellement que j’ai souhaité interrogé Jean-Louis Mas, à l’initiative de cet évènement.

Je connais Jean-Louis Mas depuis 2006, année où je me suis investie dans la vie de mon quartier à travers le CIQ (Comité d’Intérêt de Quartier) du Merlan et l’association des parents d’élèves de l’école Merlan Village dans le 14ème arrondissement de Marseille.

Jean-Louis Mas est connu dans le quartier pour demander la réhabilitation officielle des avenues de Barbarin et Marigny dans le domaine public et que ces avenues soient entretenues par les services publics compétents. A ce jour, il n’est toujours pas entendu.

Jean-Louis Mas est connu également dans le quartier et au-delà car il a contribué à la naissance de plusieurs projets culturels dans le quartier du Merlan.

Il a accepté de répondre à mes questions sur son engagement dans la culture.

Anne-Claude THEVAND : Jean-Louis, depuis combien de temps es-tu impliqué dans la vie du quartier du Merlan ?

Jean-Louis Mas : Je me suis investi dans la vie du quartier au milieu des années 1970. J’étais à cette époque représentant des parents d’élèves à la FCPE de l’école Merlan Cerisaie. C’est à ce titre que je participais aux réunions du CIQ, sous la présidence de Monsieur Israelian.

Avec les parents d’élèves, nous avons initié la kermesse de l’école, celle du quartier est venue par la suite.

ACT : Quelles sont tes attentes vis-à-vis du CIQ ?

JLM : Le CIQ doit connaître, faire connaître et contribuer à la résolution des problèmes du quartier tels que la sécurité, la voirie, les commerces, l’ambiance du village.

Depuis quelques années, les animations et événements sont plus nombreux (Vide grenier, vide jardin, kermesse, exposition de peinture, exposition de photographie, théâtre), c’est un plus pour notre quartier.

ACT : Comment t’es venue l’idée d’organiser une exposition de peinture dans le quartier du Merlan ?

JLM : L’idée m’est venue il y a six ans alors que Serge Mandas avait ouvert une galerie d’art au Merlan. Il faisait venir des artistes peintres amateurs et professionnels du monde entier et donnait des cours de peinture. Lors des vernissages, le public venait parfois de loin pour admirer les œuvres d’art présentées. Sa galerie était un véritable plus pour notre quartier.

Je me suis alors dit que le CIQ pouvait lui aussi organiser une exposition de peinture pour contribuer à la vie culturelle du quartier. Serge Mandas m’a aidé à organiser la première exposition de peinture en 2010 au Centre d’Animation du Merlan. A cette occasion, des peintres de la galerie de Serge Mandas ont exposé.

La galerie d’art de Serge Mandas a fermé ses portes, faute de moyens et de soutien des différentes institutions.

ACT : Les peintres participant aux différentes expositions de peinture du Merlan viennent-ils uniquement du quartier ou viennent-ils de plus loin ?

JLM : Lors de la première exposition en 2010, les peintres venaient essentiellement du Merlan avec de nombreux élèves de Serge Mandas.

Au fil des années, les peintres sont venus également d’autres quartiers comme Sainte Marthe, Saint Joseph avec notamment les peintres de la Bastide, Saint Jérôme, Saint Mitre ou encore Plan-de-Cuques.

Les peintres demandent d’eux-mêmes à participer aux différentes expositions de peinture, c’est une manière pour eux de se faire connaître.

ACT : Comment expliques-tu le succès chaque année grandissant de l’exposition de peinture ?

JLM : Chaque année, le nombre de peintres en augmentation, le bouche-à-oreilles et les articles dans le journal du Merlan contribuent aux succès des expositions de peinture.

Les habitants du quartier apprécient les animations de qualité.

Il faut savoir que chaque année, de plus en plus de peintres me contactent pour exposer au Merlan.

Le succès est du aussi au vernissage qui est chaque fois une réussite grâce au CIQ, à la Mairie des 13ème et 14ème arrondissements et aux peintres. En effet, chaque peintre amène un plat salé ou sucré, le CIQ fournit les boissons alcoolisées comme le vin et la Mairie finance les pizzas, les tartes et les boissons non alcoolisées.

ACT : Lors de la dernière édition qui s’est déroulée le 28 février dernier, combien de peintres ont participé, combien de tableaux étaient accrochés, combien de visiteurs sont venus admirer les tableaux ?

JLM : Cette année, 29 peintres ont exposé. A ceux-là, il faut rajouter un enfant et une association (le Secours Populaire) qui donne des cours d’art aux enfants défavorisés.

170 tableaux étaient accrochés, c’est un record ! Il sera difficile de faire mieux car nous ne pouvons pas agrandir le Centre d’Animation du Merlan.

Plus d’une centaine de visiteurs sont venus : des habitants du Merlan et d’autres quartiers.

ACT : Les peintres sont-ils des amateurs ou bien des professionnels ?

JLM : La majorité des peintres sont des amateurs. Les professionnels déclarés viennent également exposer, cela leur permet vendre leurs tableaux.

ACT : Quand tu as proposé aux membres du Conseil d’Administration du CIQ du Merlan d’organiser une exposition de peinture, quelles ont été leurs réactions ?

JLM : Le Conseil d’Administration a accepté le projet à l’unanimité. Cela permet de diversifier les activités proposées dans le quartier.

ACT : Tu as aussi été à l’origine d’une troupe de théâtre, peux-tu nous en dire plus ?

JLM : En 2011, j’ai souhaité avec d’autres membres du CIQ du Merlan monter un projet théâtre. Après m’être renseigné auprès de différents metteurs en scène, nous avons travaillé avec Tonton Émile et Fabienne Khaldi. Durant l’année, nous répétions toutes les semaines au centre d’animation du Merlan et même pour quelque temps dans la salle de spectacle de l’hôpital Laveran. En juin 2012, nous avons joué la pièce « Appelez la police » de Philippe Danvin au théâtre Maero à Saint Jérôme, à l’église de Merlan dans le cadre du festival de l’Association Socio-Culturelle du Merlan et dans le quartier de Malpassé sur invitation du président du CIQ, Patrick Rizzitelli.

Depuis, la troupe s’est élargie et continue de se produire.

ACT : Jean-Louis, as-tu un dernier mot à rajouter ?

JLM : En ce qui concerne la peinture, j’invite les gens à venir toujours aussi nombreux à la prochaine exposition en février 2016 et à ne pas hésiter à acheter un tableau. C’est un bon moyen de se faire plaisir et de faire vivre des peintres, n’attendons pas qu’ils meurent pour s’intéresser à leur peinture !

 

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 15:23

Le 15 février dernier a eu lieu l'inauguration de la rampe d'accessibilité de l'église du Merlan en présence des paroissiens, des habitants du quartier du Merlan, du Père Jean Lahondes, du Sénateur-Maire du 7ème secteur Stéphane Ravier, d'élus de la Mairie du 7ème Secteur, de l'actuel conseiller général Denis Rossi, de candidats aux élections départementales, du Président du CIQ du Merlan Lucien Escande, des membres de l'Association Socio-Culturelle du Merlan, et des membres du CIQ du Merlan qui ont effectué les travaux : Jean-Claude Domici, Lucien Laffont et Jean-François Lopez.

Les travaux ont été réalisés bénévolement par des habitants du quartier pour les habitants du quartier fréquentant l'église. Ils ont été justement remerciés et félicités.

Les matériaux nécessaires à l'élaboration des travaux ont été financés par la Mairie du 7ème Secteur de Marseille.

J'ai apprécié que les élus présents soient à l'unisson quand il s'agit d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.

Les photographies sont visibles ICI.

 

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 10:59

Je connais Henri Montes depuis plusieurs années. Nos enfants sont dans le même établissement.

Ce n’est pas le père de famille que j’ai interviewé le 7 mars dernier, mais le candidat aux élections départementales pour Debout la France (DLF), le parti dirigé par Nicolas Dupont-Aignan.

Henri Montes est candidat avec Odile Mouries dans le 17ème canton des Bouches-du-Rhône (Marseille 6).

- Anne-Claude THEVAND : Henri, peux-tu nous parler de ta famille, de tes origines ?

- Henri Montes : Je suis originaire d’une famille espagnole. Ma famille s’est intégrée en France en parlant français à la maison. Mon père y tenait car pour lui, la langue du pays dans lequel il est venu vivre est un important facteur d’intégration. J’ai reçu une bonne éducation avec des valeurs dont le respect.

- ACT : Henri, tu es un travailleur, quel est ta conception du travail ?

- HM : J’ai toujours travaillé malgré les difficultés que j’ai pu rencontrer. La valeur travail est importante pour moi, je ne conçois pas de ne plus travailler et de demander des aides.

J’ai travaillé entre autre dans la restauration.

Après une formation à l’AFPA, j’ai obtenu un diplôme Bac+2 pour devenir adjoint au directeur d'un magasin Leader Price dans le quartier de Saint Tronc, puis je suis devenu directeur du Leader Price de la Rose, dans le 13ème arrondissement de Marseille. En tant que patron, j’avoue être un patron comme on n’en fait plus beaucoup : très humain, à l’écoute de ses employés. On me l’a même reproché !

- ACT : Henri, depuis combien de temps es-tu engagé auprès de Debout la France ?

- HM : Je suis auprès de Debout la France depuis plus d’un an. J’apprécie le personnage de Nicolas Dupont-Aignan.

- ACT : Quelle est ta conception de la politique ?

- HM : J’ai gouté à la politique depuis de nombreuses années mais tout ce que j’ai vu m’a déçu. Pour moi, aujourd’hui, Debout la France est le seul parti capable de remettre la France debout en ne négligeant pas des valeurs telles que le droit et la famille.

Je défends une politique propre. Je suis pour que les élus n’aient qu’un seul mandat, je souhaite baisser les indemnités des élus, enlever les privilèges que les élus ont : retraite, logement pour ne citer que ces deux privilèges. On pourrait prendre exemple sur l’Allemagne où les élus ont beaucoup moins de privilèges qu’en France.

Je veux limiter le nombre d’élus qui siègent à diverses commissions.

Que sont devenues les promesses de François Hollande sur la baisse des salaires du Président et des ministres ?

J’aimerai qu’on oblige le Président de la République à démissionner s’il a moins de 40% d’opinion favorable.

- ACT : pourquoi penses-tu que ce parti serait mieux que les autres ?

- HM : DLF est un petit parti, non impliqué dans des affaires.

Il faut dire stop au règne depuis plus de 30 ans des mêmes hommes politiques, il faut arrêter de voter toujours pour les mêmes qui ne font pas avancer les choses. DLF est une véritable alternative avec des candidats neufs.

- ACT : peux-tu citer des spécificités de DLF ?

- HM : DLF est pour les référendums afin d’impliquer les citoyens dans la vie politique. Bien évidemment, les résultats des référendums doivent être respectés. On peut citer le référendum du 29 mai 2005 sur l’Europe. Le NON sorti des urnes n’a pas été respecté.

DLF est pour la reconnaissance du vote blanc et qu’il soit comptabilisé dans les suffrages exprimés.

- ACT : Quelle est la différence entre DLF et le FN ?

- HM : DBL est un parti républicain, non extrémiste.

DLF n’est pas contre l’arrêt total de l’immigration. Le parti souhaite uniquement la maitriser.

- ACT : comment peut-on maîtriser ou limiter l’immigration ?

- HM : Pour limiter l’immigration, il faut pouvoir aider les gens dans leurs pays d’origine afin qu’ils soient armés pour vivre décemment chez eux. Chacun doit pouvoir vivre décemment là où il est.

Toujours concernant l’immigration, de nombreux étudiants étrangers font leurs études en France et ne rentrent pas dans leur pays. Il faudrait inverser la tendance afin que les pays étrangers ne se privent pas de talents qui peuvent être utile au développement de leur pays.

- ACT : Peux-tu nous parler de la jeunesse, de la délinquance ?

- HM : En France, je trouve scandaleux que des orphelins passent de foyer en foyer, de famille d’accueil en famille d’accueil. Ces mesures sont prises pour pas que les jeunes s’habituent à une famille. Ces jeunes n’ont plus de repères et peuvent sombrer dans la délinquance. Ce serait tellement mieux si ces enfants pouvaient être adoptés.

L’adoption est un sujet qui me tient à cœur car je m’y suis beaucoup intéressé et j’ai pu voir les différences pour une famille française. En effet, il est plus facile d’adopter un enfant étranger qu’un enfant français. Ce n’est pas normal.

- ACT : Henri, quelle est ta vision de l’entreprise ?

- HM : je suis favorable à la participation dans l’entreprise, c’est-à-dire que je souhaite que les entreprises reversent une partie de leurs bénéfices à leurs salariés, ce serait plus juste que de reverser aux actionnaires comme c’est la cas dans beaucoup d’entreprises.

- ACT : Que penses-tu de l’indépendance de la France, que ce soit par rapport à l’Europe ou aux États-Unis ?

- HM : Aujourd’hui, la France a perdu son indépendance. L’Europe telle qu’elle est aujourd’hui n’est pas satisfaisante. Je suis pour une Europe sociale, pas pour une Europe des lobbies.

Quant aux États-Unis, la France ne doit absolument pas signer le traité tans-atlantique, sinon l’hégémonie américaine serait encore bien plus grande qu’elle ne l’est aujourd’hui.

La France doit garder son indépendance.

- ACT : Si tu es élu conseiller départemental, quelles mesures prendrais-tu ?

- HM : Je veux aider les artisans à s’installer dans le canton. Cette aide se ferait de plusieurs manières : compensation des charges trop lourdes, installation de caméras de surveillance, restauration de la sécurité.

Je veux favoriser les aides à domicile pour les personnes âgées. Je souhaite plus d’intergénérationnel en favorisant les échanges de services entre les jeunes et les séniors.

Je souhaite l’installation de vidéosurveillance aux abords des collèges.

Je souhaite agrandir le marché de la Rose afin qu’il profite à un plus grand nombre.

Je souhaite mettre en valeur le patrimoine du canton, qu’il soit culturel ou naturel.

Je souhaite embellir, rénover les quartiers afin de donner envie aux commerçants de s’installer et aux clients de revenir. Je souhaite plus de vie dans nos quartiers.

- ACT : les grands médias s'intéressent-ils à des candidats comme toi?

- HM : j'ai contacté plusieurs médias comme La Provence, j'attends encore la réponse. Les candidats qu'on dit petits n'ont pas le même accès aux médias que les candidats des grands partis.

- ACT : as-tu un dernier mot à ajouter ?

- HM : J’invite tout le monde à nous rejoindre pour changer de politique.

- ACT : comment peut-on te contacter ?

- HM : on peut me contacter par mail  ou sur facebook.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 20:48

Après des études scientifiques en Physique et Chimie, j’ai été professeur des écoles et aujourd’hui, parallèlement à mon Agence de Communication et de Développement Culturel, je suis professeur à domicile dans différentes matières comme les mathématiques, les sciences physiques, le français ou la culture générale. Les questions d’éducation m’intéressent au plus haut point.

Après avoir interviewé Stéphane Ravier sur la Culture, je l’interroge aujourd’hui sur l’Education, qu’elle soit Nationale ou parentale.

Stéphane Ravier a accepté de me recevoir le 2 mars dernier dans son bureau.

 

- Anne-Claude THEVAND : Bonjour Monsieur Ravier et merci de m’accueillir à nouveau dans la Mairie des 13ème et 14ème arrondissements pour répondre à mes questions sur l’Education.

- Stéphane RAVIER : C’est toujours avec plaisir que je réponds à vos questions.

- ACT : Que vous inspire le mot Education ?

- SR : Pour moi, l’éducation est une histoire de famille, de parents. Pour ma part, j’ai reçu une bonne éducation.

Je fais donc la distinction entre l'éducation et l’instruction qui est la transmission des savoirs, principalement lire, écrire, compter.

Je trouve que l’Etat veut tout contrôler. Les enfants appartiennent à leurs parents et non pas à la société. Je tiens à ce que l’éducation reste dans le cercle familial.

Certaines familles connaissent des difficultés qui peuvent entrainer un manque de repères pour certains jeunes, d’où des problèmes d’éducation.

Aujourd’hui, il n’y a plus de transmission des valeurs au sein de la famille. Valeurs qui disparaissent également de l’école.

Le Service Militaire a été supprimé. Je trouve cela dommage car il complétait l’éducation en étant au service de la Nation, du Drapeau. Il permettait de déceler des carences et transmettait des valeurs patriotiques dont le « vivre ensemble », même si ce mot ne me plait pas énormément. Au nom d’idéologies et d‘économies, on a supprimé le service militaire.

Aujourd’hui, pour beaucoup, les seuls repères sont les marques, comme éducation, il y a mieux.

- ACT : Selon vous, quel doit être le rôle de l’école ?

- SR : L’école doit transmettre des savoirs tels que lire, écrire, compter, connaître son histoire. L’école doit préparer l’enfant à affronter le monde qui nous entoure avec ses difficultés existantes.

L’école doit former des hommes et des femmes LIBRES, pour cela il faut être armé intellectuellement.

- ACT : En ce qui concerne l’Education Nationale, beaucoup de jeunes quittent le système scolaire trop tôt, sans diplôme, sans formation qualifiante, sachant à peine lire et écrire pour certains. Quelles sont vos idées pour remédier à ce problème ?

- SR : Les parents doivent assumer leur rôle en s’occupant de leurs enfants. Ils doivent veiller à ce que leurs enfants aillent à l’école. Les parents doivent être responsables.

Du côté des enseignants, il faut rétablir leur autorité dans les classes. Un cours d’une heure devrait durer une heure et pas seulement dix minutes à cause de problèmes de discipline.

L’esprit de mai 68 n’a pas que du bon car on a trop laissé faire.

Une des difficultés que l’on retrouve à l’école est le fait que certaines familles ne parlent pas le français. C’est plus problématique pour les enfants de réussir à l’école quand le français n’est pas parlé à la maison. Pour éviter ces problèmes, je souhaite réduire l’immigration.

Je veux aider les familles qui s’intègrent, ceux qui font des efforts dans notre société.

Parmi les sources de remédiation, il faudrait en finir avec le collège unique qui découle d’une idéologie. Il faut prendre en compte la réalité en remettant au goût du jour les métiers manuels. Le collège unique représente la pensée unique car tous les élèves sont dans un même moule alors que nous sommes tous différents. On devrait être libre de choisir son orientation. Il n’y a pas de sots métiers.

- ACT : Pensez-vous qu’aujourd’hui les enseignants soient respectés par les élèves, les familles et leur hiérarchie ? Si non, que proposez-vous pour que les enseignants soient mieux respectés ?

- SR : Les enseignants ont-ils la réelle volonté de se faire mieux respecter ?

L’enseignant doit être présent dans sa classe pour enseigner et les élèves pour apprendre. Les méthodes actuelles mettant l’enfant au cœur des apprentissages ont désacralisé le cours. Le cours doit avoir toute son importance pour que l’élève respecte mieux ses enseignants.

De plus, un élève en difficultés et qui ne comprend pas le cours aura du mal à respecter ses enseignants car il sera plus agité.

Je souhaite aider les élèves qui ont de réelles difficultés de compréhension et je souhaite que les parents s’impliquent plus dans l’éducation de leurs enfants. Si certains parents n’assument pas leur rôle de parents, je propose de revoir les attributions des allocations familiales.

- ACT : Etes-vous pour une revalorisation des salaires des enseignants ? Si oui, avec quels fonds ?

- SR : Tout travail mérite salaire, donc oui, je suis pour une revalorisation des salaires, surtout quand on sait qu’aujourd’hui, il faut un Bac +5 pour enseigner. L’augmentation des salaires n’est pas la seule solution pour valoriser les enseignants. Je souhaite également revaloriser leurs conditions de travail. L’enseignant doit avoir un véritable statut comme il l’avait à une certaine époque, une place dans la société où il puisse être respecté à sa juste valeur.

- ACT : La réforme des rythmes scolaires est plus que jamais d’actualité à Marseille. Que pensez-vous de cette réforme de manière générale ?

- SR : Cette réforme des rythmes scolaires est un fiasco, une véritable catastrophe.

Le FN a soutenu le Maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, contre cette réforme.

Beaucoup de maires étaient contre cette réforme mais ont anticipé. Le Maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin n’a pas anticipé, tout s’est fait dans l’urgence et la précipitation. Cela s’appelle de l’amateurisme, et ce, dans la deuxième ville de France.

Les familles ont été désorganisées depuis la rentrée pour s’occuper de leurs enfants le vendredi après-midi car les activités étaient inexistantes. Il aura fallu attendre la rentrée de janvier pour que toutes les écoles soient pourvues d'activités. Ceci dit, dans certaines écoles, les enfants ne font pas grand-chose et cela s'apparente à de la garderie.

A la rentrée de septembre 2015, les activités n’auront plus lieu le vendredi après-midi mais le mardi et le jeudi après-midi selon les arrondissements, et, le Maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin réclame 2€ par après-midi aux familles, le FN est contre. On passe d’un amateurisme à un autre.

Cette réforme s’est faite contre l’avis des familles et des enseignants.

En allant à l’école le mercredi matin, il n’y a plus de coupure dans la semaine, les enfants sont fatigués.

Il faut savoir que cette réforme est passée par un décret du gouvernement, c'est-à-dire qu’il n’y a pas eu de débat, ni à l’Assemblée Nationale ni au Sénat.

De plus, cette réforme coûte cher.

- ACT : Bien avant que je sois élue dans ce secteur en 2008, de nombreuses associations de parents d’élèves avaient demandé la construction d’un collège public sur le quartier de Saint Mitre dans l’espoir que leurs enfants fréquentent un établissement de proximité et de qualité. Le projet, pourtant acté, est tombé à l’eau. Parmi les raisons invoquées, les collèges publics du secteur sont en sous-effectifs. Quand j’étais élue et que j’ai abordé à plusieurs reprises ce problème, j’ai eu une fin de non recevoir car le sujet dérangeait apparemment. De nombreuses inégalités existent en matière scolaire. La violence règne dans certains établissements et aux alentours. Cela a pour conséquence la fuite de certaines familles qui déménagent ou qui inscrivent leurs enfants dans le privé. C’est une réalité qui dérange et j’aimerais que les responsables politiques de tout bord ne ferment pas les yeux sur les problèmes. Que faire pour que la mixité sociale soit une réalité ? Que faire pour que les établissements sensibles ne se vident pas, deviennent moins sensibles et attirent toutes les familles ? Quelles propositions avez-vous pour que l’Ecole de la République retrouve ses lettres de noblesse ?

- SR : Je fais la distinction entre la théorie et la pratique.

De nombreux problèmes sont liés à l’immigration et à un manque d’autorité qu’il faut rétablir. Il faut également rétablir la sécurité.

Je ne veux aucun compromis sur le communautarisme, qu’il s’agisse de la demande de repas spécifiques ou du port du voile.

L’Éducation Nationale doit former des citoyens français et non des citoyens du monde.

Beaucoup d’enseignants du public ont leurs enfants dans le privé, c’est bien qu’il y a un problème difficile à résoudre dans les établissements publics.

Beaucoup d’élus ont également leurs enfants dans le privé et après ils vont donner des leçons de mixité sociale.

L’école publique ne remplit plus son rôle d’École de la République et doit se regarder en face et admettre les problèmes.

Il faut rétablir la sécurité intellectuelle et la sécurité physique.

- ACT : On ne peut malheureusement pas oublier ce qui est arrivé au jeune Mickael, poignardé devant son lycée à Marseille en janvier dernier pour une histoire futile de ballon. Que proposez-vous pour que de tels drames ne se produisent plus ?

- SR : Ce qui est arrivé au jeune Mickael est un drame épouvantable, insupportable.

La violence est devenue quotidienne dans notre société et malheureusement un acte violent en chasse un autre.

Pour limiter la violence, chacun doit prendre ses responsabilités, à commencer par les familles qui doivent assumer leur rôle auprès de leurs enfants.

Les différents maillons de la société (école, police, justice) doivent également assumer leur rôle en ne démissionnant pas.

Je maintiens qu’il y a un problème d’immigration dans notre pays. A une question posée par une maman pour savoir où sont les pères, je fais mienne la réponse de Samia Ghali : « au bled ! ». Dans certaines familles, la mère n’a pas autorité sur ses enfants. Il est difficile dans ces cas-là de se faire écouter de ses enfants et de les empêcher de commettre des bêtises.

Nous vivons dans une société hyper violente. Certains jeunes n’ont plus de repères et ont un sentiment d’impunité.

Il faut savoir que ceux qui ont tué le jeune Mickael étaient des multirécidivistes. Que font leurs parents ? Que fait la justice ?

Je souhaite une justice ferme avec ce genre d’individus. Je me refuse à voir la banalisation de la violence. Je réclame une tolérance zéro pour ce genre d’actes. Des mesures sévères doivent être prises. Je réclame l’autorité républicaine.

La vie d’un jeune est précieuse.

- ACT : Toujours en tant qu’élue, j’ai participé à de nombreux comités de pilotage sur le Lycée de Saint Mitre qui aurait du ouvrir ses portes initialement en 2011. Le terrain sous l’église de Saint Mitre est toujours en friche. En tant que Maire de ce Secteur, avez-vous des nouvelles de l’avancée du fameux lycée de Saint Mitre ?

- SR : Michel Vauzelle, l’actuel président de la Région PACA a promis une ouverture de ce lycée en 2017.

- ACT : L’Éducation n’est pas que Nationale. Elle est aussi une histoire de famille. Certaines familles éprouvent des difficultés dans l’éducation de leurs enfants. Que suggérez-vous pour aider ces familles qui parfois démissionnent de leur rôle si important?

- SR : Les pouvoirs publics ne peuvent pas tout faire, ne peuvent pas remplacer les parents.

Il existe un maillage sur le territoire pour aider les familles, qu’ils s’agissent des services sociaux ou d’associations. Les familles peuvent les contacter pour se faire aider.

Au niveau de l’éducation, il serait souhaitable que les parents limitent le temps passé devant les jeux vidéos par leurs enfants. Les parents doivent s’assurer que leurs enfants sont à l’école, fassent leurs devoirs.

Si, malgré les efforts parentaux, les familles et les mères seules éprouvent des difficultés, il faut qu’ils se manifestent auprès de ceux qui peuvent les aider. En Mairie de secteur, nous accueillons des familles pour les aider.

- ACT : Merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

- SR : Ce fut un plaisir.

 

 

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